Nucléaire, Engie: la mise au point de Tinne Van der Straeten

Il n’y a pas de lien entre les négociations que mène le gouvernement avec Engie sur la prolongation de deux réacteurs et la question des provisions constituées en vue du démantèlement des centrales nucléaires, a assuré mercredi la ministre de l’Enerige, Tinne Van der Straeten, devant la Chambre au cours du débat sur le budget.

Le groupe français se dit prêt à contester par une action judiciaire l’augmentation des provisions qu’il doit constituer, de l’ordre de 3,3 milliards d’euros. Ce montant est calculé par une commission indépendante, qui transmet son rapport à l’électricien. « Moi-même, je ne l’ai pas encore vu », a dit Mme Van der Straeten.

   L’un des problèmes soulevés par Engie Electrabel est l’absence de décision définitive de l’Etat sur la solution qui sera retenue pour stocker les déchets nucléaires. « Le groupe estime que l’Etat belge, et pas seulement ce gouvernement mais il s’agit de ce qui a été fait durant les 20 dernières années, n’a pas pris de décision finale sur ce qui serait la solution ultime, et qu’il n’a donc pu s’organiser. Il estime que cela a entraîné des coûts dans son chef. Je rappelle que c’est ce gouvernement qui a franchi les premières étapes », a-t-elle dit.

   « Nous allons tout faire pour pouvoir atterrir », a-t-elle ajouté à propos des négociations avec Engie. « Mais ces dossiers sont indépendants l’un de l’autre. La question des provisions nucléaires est séparée des négociations, elle suit son propre cours et, par principe, l’une n’a pas d’influence sur l’autre ».

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