La crise couve à l’Open Vld: pourquoi le choix du remplaçant de Vincent Van Quickenborne divise
L’ex-ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, dit comprendre la déception de Gwendolyn Rutten qui n’a pas été retenue pour lui succéder. Mais, selon lui, le choix de Paul Van Tigchelt s’explique par la primauté accordée à la sécurité du pays.
Ce qui compte maintenant, ce n’est pas la déception mais la sécurité de notre pays. Les différentes décisions qui ont été prises doivent maintenant être mises en œuvre et c’est Van Tigchelt qui s’en chargera », a déclaré Van Quickenborne en marge d’une conférence de presse à Courtrai.
M. Van Tigchelt a été substitut du procureur du Roi d’Anvers, a dirigé l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM) avant de devenir le chef de cabinet adjoint de M. Van Quickenborne. « Il était mon bras droit mais il a été surtout été un magistrat en charge de la lutte contre le trafic de drogue et le patron de l’OCAM. Il est l’expert en sécurité et je pense que c’est la bonne personne à la bonne place », a ajouté l’ex-ministre.
Cette décision prise par la direction de l’Open Vld suscite de vifs remous chez les libéraux flamands. La députée flamande et ex-présidente du parti Gwendolyn Rutten, que l’on citait parmi les possibles remplaçants, a annoncé qu’elle quittait la politique nationale. Que ce soit lors de la constitution du gouvernement ou dans les remaniements qui ont suivi, elle n’a jamais reçu de poste ministériel alors qu’elle est l’une des personnalités en vue de l’Open Vld.
Patrick Dewael envisage de siéger comme indépendant
Le député Patrick Dewael (Open VLD) envisage de siéger comme indépendant à la Chambre. Il se dit mécontent de la façon dont son parti a géré la démission du ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne.
« J’envisage de siéger comme libéral indépendant durant les derniers mois de mon mandat », a indiqué l’ancien ministre de l’Intérieur et président de la Chambre aux membres de son groupe au parlement fédéral.
Le bourgmestre d’Ostende et ancien ministre régional, Bart Tommelein, a fait savoir qu’il ne siégerait plus au bureau du parti. La députée flamande Mercedes Van Volcem a appelé quant à elle les dirigeants de son parti à en respecter les mandataires et dit vouloir convaincre Mme Rutten de revenir sur sa décision.