MR's Georges-Louis Bouchez and Prime Minister Bart De Wever pictured during a plenary session of the Chamber at the Federal Parliament in Brussels, Thursday 20 February 2025. BELGA PHOTO BENOIT DOPPAGNE

La Chambre s’interroge sur la crise politique bruxelloise, De Wever met la pression

Georges-Louis Bouchez a déploré, ce jeudi à la Chambre, la crise politique qui frappe Bruxelles depuis huit mois.

Le sort de Bruxelles a été évoqué pas moins de trois fois jeudi à la Chambre par le Premier ministre, Bart De Wever, au cours de la séance de questions d’actualité de la Chambre. Le nouveau du gouvernement fédéral a mis en garde: « Arrêtez ce sketch, les limites ont largement été dépassées », a-t-il lancé face à l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la formation d’un gouvernement bruxellois.

Le président des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez, a interrogé le Premier ministre sur les « blocages politiques » dans la capitale, dernière entité du pays à ne toujours pas disposer d’un gouvernement de plein exercice. « La gauche bloque institutionnellement une Région confrontée à de graves difficultés », a-t-il accusé, en rappelant la flambée de violence liée au trafic de drogue et le déficit budgétaire qui ne cessait de se creuser.

« Si on ne veut pas que Bruxelles rime avec tutelle, il est grand temps que la classe politique bruxelloise prenne ses responsabilités car il est minuit moins une », a averti M. Bouchez. « La formation bruxelloise dure depuis huit mois et c’est sans précédent », a constaté M. De Wever.

L’inclusion de la N-VA dans un projet de majorité néerlandophone à Bruxelles a cabré le PS qui refuse de voir le parti nationaliste du Premier ministre mettre le pied dans l’exécutif régional. M. De Wever a toutefois soutenu qu’il appartenait « institutionnellement » à chaque groupe linguistique de former sa majorité dans la capitale.

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