« Il nous reste 9 mois pour nous redresser », estime le nouveau président de l’Open VLD
Tom Ongena a été élu président de l’Open VLD, samedi par les militants, lors d’un congrès de parti. M. Ongena l’a remporté dès le premier tour de scrutin avec 59% des voix, devant le producteur de théâtre Vincent Stuer (29%), et Bert Schelfhout, ancien président des jeunes (11%).
Le mandat de M. Ongena court jusqu’aux élections communales d’octobre 2024. « Il nous reste neuf mois pour nous remettre sur pied », a déclaré M. Ongena dans son discours de victoire. « L’ennemi n’est pas dans cette salle. L’ennemi est à l’extérieur. »
Après un démarrage chahuté, marqué par de vives discussions sur la procédure, les libéraux flamands ont finalement pu désigner samedi un successeur à Egbert Lachaert. Ce dernier, qui avait démissionné de manière inattendue de son poste de président du parti fin juin, n’était pas présent samedi.
Après que les quelque 700 membres du congrès présents samedi ont donné leur feu vert à une dérogation ponctuelle aux statuts du parti (et donc à un président temporaire jusqu’aux élections communales d’octobre 2024), le président par intérim Tom Ongena faisait d’ores et déjà office de vainqueur désigné.
Dans son discours de victoire, M. Ongena a remercié ses adversaires pour la conduite « féroce mais juste » de l’élection. Âgé de 48 ans, M. Ongena est conscient que les défis à relever pour son parti sont très importants. À neuf mois des élections européennes, régionales et fédérales, « les enjeux sont énormes« , reconnaît-il.
« Revigorer » le parti en « peaufinant l’organisation«
« Pour notre parti, mais aussi pour notre pays, pour notre société, pour notre avenir », a-t-il ajouté. M. Ongena veut mettre à profit ces neuf mois « pour nous remettre d’aplomb ». Tom Ongena reconnaît que les gens se posent des questions légitimes et éprouvent un « malaise », mais la réponse à ces questions ne peut pas venir des « extrémistes« . Il est, à ses yeux, hors de question de collaborer avec l’extrême gauche ou l’extrême droite. « Nous, les libéraux, ne coopérerons jamais avec les extrémistes. Le fascisme, le racisme et le communisme sont inconciliables avec le libéralisme », a-t-il assuré.
Le président élu souhaite « revigorer » le parti dans les semaines à venir en « peaufinant l’organisation » et il souhaite également que son parti « s’engage à nouveau dans la tradition d’un parti des idées ». M. Ongena a également appelé les membres du parti à ne pas se tromper d’ennemi. « L’ennemi n’est pas dans cette salle. L’ennemi est à l’extérieur. Les ennemis de la liberté. Les ennemis du progrès », a déclaré Tom Ongena.