L’ancienne présidente de l’Open Vld Gwendolyn Rutten s’est attirée les critiques de certains membres de son parti en quittant le poste qu’elle ne tenait que depuis quelques mois.
Gwendolyn Rutten, figure de l’Open Vld, a annoncé vendredi quitter son poste de ministre flamande et vice-ministre-présidente, pour reprendre l’écharpe maïorale à Aarschot (Brabant flamand). Une nouvelle qui a suscité les critiques de Jongliberalen, l’organisation de jeunesse d’Open VLD.
Le jeunes libéraux exaspérés des changements répétés de postes
«Nous l’avons dit à Bart Somers (son prédécesseur au gouvernement flamand, ndlr), nous allons maintenant le répéter: il faut cesser d’alterner entre les mandats politiques», déclare Jongliberalen sur X. Pour l’organisation libérale, le passage d’un bourgmestre à un poste ministériel doit être «définitif». En outre, Jongliberalen veut également mettre un terme au cumul de l’écharpe de bourgmestre avec un siège au Parlement.
Dans l’attente de la formation d’un nouvel exécutif régional et communautaire, les compétences du portefeuille de la Brabançonne seront reprises par sa collègue Lydia Peeters. L’ex-présidente de l’Open Vld (2012-2020) était tête de liste aux dernières élections pour le Parlement flamand, en province du Brabant flamand, et a été élue avec près de 24.000 voix de préférence.
Après la vive déception du choix de Paul Van Tigchelt pour remplacer Vincent Van Quickenborne au poste de ministre de la Justice, en octobre 2023, la native de Hasselt avait annoncé qu’elle ne jouerait plus aucun rôle au niveau national ou régional. Un retrait de courte durée, puisque moins d’un mois plus tard elle était désignée par Tom Ongena pour reprendre au niveau flamand le portefeuille de Bart Somers, qui avait choisi de se concentrer sur sa ville de Malines. À Aarschot, Bert Van der Auwera était alors devenu bourgmestre faisant fonction, mais ce dernier a récemment annoncé quitter la politique.
