Les négociateurs des trois partis censés former une coalition en Flandre ont discuté toute la nuit sans parvenir à un accord définitif. Les débats ont duré jusqu’à 5h du matin.
Les négociateurs de la N-VA, de Vooruit et du CD&V, qui tentent de former un gouvernement au nord du pays, se sont quittés sans accord à l’aube vendredi. Leur marathon de négociations a duré pas moins de 18 heures, à la place des Martyrs à Bruxelles, sans pour autant dégager de fumée banche.
Les négociateurs des trois partis, réunis autour du formateur Matthias Diependaele (N-VA), ont mis fin à leurs discussions vers 05H00 vendredi. Ils devraient à nouveau se retrouver en fin de matinée, alors qu’il reste une dizaine d’éléments qui n’ont pas trouvé d’issue.
Il y a bien des éléments qui ont trouvé une solution, mais il reste une série d’autres à trancher, selon M. Diependaele, qui s’est exprimé à la sortie de cette rencontre. Il reconnait qu’il y a encore des « pierres d’achoppement difficiles » sur la table, mais qu’il compte toujours bien dégager un accord « au plus vite ».
Il assure que les négociateurs ont « travaillé dur », mais « nous sommes des partis aux contenus différents et cela ne rend pas toujours un accord facile ».
Selon le président de Vooruit, Conner Rousseau, il est plus sage de « se donner à fond » dans la journée, avec « les idées plus fraiches ».
Il confirme aussi qu‘une dizaine de points sont encore à l’agenda, sans en préciser la nature. Il concède toutefois qu’il sera encore question de l’interdiction du voile dans l’enseignement et de la neutralité dans la gouvernance.
« Nous allons aller nous reposer quelques heures de sorte à rendre possible un accord pour les Flamands qui l’attendent », a encore ajouté le président des socialistes flamands.
La concertation reprendra à 11h00 à Bruxelles.
