Gouvernement bruxellois: David Leisterh entame un nouveau tour de consultations
Maintenant que l PS a quitté la table des négociations, le formateur du gouvernement bruxellois s’entretient avec les partis impliqués dans les négociations, ainsi qu’Ecolo, DéFI et le CD&V. Le PTB, le Vlaams Belang et la Team Fouad Ahidar n’ont pas été invités.
Le formateur du prochain gouvernement bruxellois, David Leisterh (MR), mène ces mardi et mercredi un nouveau tour de consultations pour vérifier les pistes encore possibles maintenant que le PS a quitté la table.
La présence de la N-VA dans l’aile flamande de la possible coalition, aux côtés de Groen, Vooruit et de l’Open Vld, telle qu’annoncée la semaine dernière par la formatrice néerlandophone Elke Van den Brandt (Groen), s’est avérée inacceptable pour le PS. Les socialistes étaient jusqu’ici appelés à constituer l’aile francophone du gouvernement bruxellois, avec le MR et les Engagés.
David Leisterh dit vouloir s’entretenir avec les parties qui ont été impliquées jusqu’à présent dans les négociations, ainsi qu’avec Ecolo, DéFI et le CD&V. Seuls le PTB, le Vlaams Belang et la Team Fouad Ahidar n’ont pas été invités. Les rencontres se déroulent en bilatérale. Elke Van den Brandt en sera informée par téléphone.
« Ils se parlent plusieurs fois par jour », assurait-on dans l’entourage de David Leisterh. Les regards se tournent tout naturellement vers le CD&V, un partenaire que préférerait le PS, mais qui a depuis le début indiqué ne pas vouloir dépanner une majorité inchangée côté néerlandophone. L’unique élu CD&V du Parlement bruxellois, Benjamin Dalle, continue mardi d’affirmer qu’une participation aux négociations « n’est pas à l’ordre du jour ». « C’est logique, maintenant que le PS a claqué la porte, que David Leisterh relance un tour de consultations pour trouver des solutions. Tout comme durant les derniers mois, nous nous montrons constructifs », a-t-il réagi auprès de Belga.
« La participation du CD&V aux négociations n’est pas à l’ordre du jour, puisque il y a du côté néerlandophone quatre partis qui souhaitent débuter les négociations avec les partis francophones », répète-t-il.