Georges-Louis Bouchez, le 9 septembre 2023
Georges-Louis Bouchez, le 9 septembre 2023 © Belga Images

Georges-Louis Bouchez: « J’assume: nous pouvons être plus stricts sur les règles de chômage »

Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a lancé samedi son parti dans la campagne en vue des élections de 2024. Devant les militants réunis au Lac de l’Eau d’heure, il a énuméré quelques-uns des thèmes centraux de son parti dans les mois qui viennent et dévoilé un logo relooké ainsi qu’un slogan de précampagne: « Travailler l’avenir ».

Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a lancé samedi son parti dans la campagne en vue des élections de 2024. Devant les militants réunis au Lac de l’Eau d’heure, il a énuméré quelques-uns des thèmes centraux de son parti dans les mois qui viennent et dévoilé un logo relooké ainsi qu’un slogan de précampagne: « Travailler l’avenir ».

L’emploi en Wallonie a occupé une place de choix dans le discours du président libéral. M. Bouchez a fustigé les politiques sociales et de chômage qui, selon lui, expliquent le nombre de demandeurs d’emploi dans le sud du pays. « Comment expliquer aujourd’hui que la Belgique ait 200.000 vacatures et que la Wallonie ait 230.000 demandeurs d’emploi? Oui, je l’assume, nous pouvons être plus stricts en politique sociale, dans les règles de chômage, parce que cette politique sociale devient destructrice de bien-être et condamne des individus à rester dans l’assistanat toute leur vie », a-t-il lancé. « La solidarité doit aller dans les deux sens. Quand la société a besoin de votre travail, il faut répondre présent ».

« Il n’y a pas de mal à être sécuritaire. »

Le MR a répété sa revendication d’une baisse des dépenses publiques et d’une réforme fiscale de huit milliards d’euros sur le travail, qui ne soit pas compensée par une hausse de la fiscalité sur d’autres domaines comme la consommation ou le logement. Il a aussi appelé à une évaluation des politiques publiques. « Le MR ne veut pas moins d’Etat, il veut mieux d’Etat », a assuré M. Bouchez.

Autre thème: la sécurité. « Il n’y a pas de mal à être sécuritaire. Il faut être juste. L’Etat de droit doit être respecté mais il faut mettre fin au laxisme. La peur doit changer de camp », a affirmé le président.

Au-delà de moyens supplémentaires pour la police et la justice, les libéraux demandent « un changement de mentalité », des règles administratives et judiciaires qui permettent de sanctionner immédiatement chaque acte de délinquance. « Il faut faire en sorte que les honnêtes gens puissent vivre sereinement et que ceux qui pourrissent la vie de leurs semblables soient punis de façon certaine, et qu’on leur fasse passer le goût de recommencer ».

Le MR a réaffirmé son attachement à l’Europe et plaidé pour une politique industrielle et agricole forte au regard des objectifs climatiques. « L’industrie et l’agriculture sont des acteurs qui permettront de sauver le climat, pas des ennemis », a dit M. Bouchez. L

a gauche francophone était samedi dans le viseur des libéraux. « Il faut arrêter de penser en Belgique francophone que le modèle de gauche fonctionne… Il fonctionne si bien que personne dans le monde ne le copie », a encore dit le président.

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