Els Ampe (Open Vld)

Tom Ongena nouveau président de l’Open VLD, Els Ampe claque la porte du parti

Le Vif

La députée flamande Els Ampe a décidé de quitter son parti, l’Open VLD, mécontente de la manière dont le nouveau président des libéraux flamands est élu ce samedi.

Tom Ongena a été élu président de l’Open VLD en remportant 59% des suffrages des militants samedi. Il était déjà président par intérim depuis qu’Egbert Lachaert avait annoncé son départ.

Avant de départager les trois candidats – le président par intérim Tom Ongena, le producteur de théâtre Vincent Stuer et l’ancien président des jeunes Bert Schelfhout -, les membres devaient tout d’abord approuver une modification des statuts du parti, permettant au président élu de rester en place jusqu’après les élections communales de 2024.

« Un mode de scrutin non-démocratique« 

Cette modification des statuts a été approuvée, par 583 voix pour, 97 contre et 9 abstentions. Els Ampe a annoncé son départ du parti dans la foulée, qualifiant le mode de scrutin de non-démocratique. Elle siègera en tant qu’indépendante au parlement flamand.

La députée flamande avait déjà fait part de son mécontentement du mode de scrutin, démissionnant mi-septembre du bureau de l’Open VLD. Elle critiquait la modification des statuts du parti, craignant que la dérogation par rapport aux règles habituelles du parti ne devienne permanente.

L’Open VLD défendait cette modification de statut, la justifiant par le timing serré qui a suivi le départ d’Egbert Lachaert en tant que président. Sans cette dérogation, une nouvelle élection devrait être organisée au mois de mai.

« L’Open Vld jette la démocratie à la poubelle« 

« Ce parti a jeté la démocratie à la poubelle« , dit-elle, citée par De Morgen.

Ampe siégera désormais au Parlement flamand en tant qu’indépendante et n’a pas l’intention de rejoindre un autre parti, avance le journal flamand.

« Je fais mes adieux parce que l’Open Vld jette la démocratie à la poubelle par le biais d’une fausse élection », a-t-elle déclaré, citée par De Morgen. « En tant que parti, nous avons pourtant été les précurseurs de l’élection directe d’un nouveau président. Mon mécontentement est très grand« , ajoute-t-elle.

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