Une nouvelle plainte a été introduite auprès du conseil flamand du contentieux électoral. Celle-ci concerne la ville de Gand et porte à 43 le nombre de plaintes déposées auprès du conseil.
Le conseil flamand du contentieux électoral examine, lundi, un recours concernant la ville de Gand, déposé à la suite des élections communales d’octobre. La plainte ne serait pas bien étoffée et aurait peu de chances d’aboutir, selon certaines sources, mais le conseil a décidé de la traiter par principe, comme toutes les autres.
La nature exacte du recours est inconnue, car le conseil ne communique pas sur son origine ou son contenu. On sait en revanche qu’il a été introduit le tout dernier jour où c’était encore possible, soit le 22 novembre. Si la plainte est irrecevable, un avis devrait être rendu rapidement. Mais plusieurs jours pourraient être nécessaires pour en analyser la pertinence.
La séance d’installation du nouveau conseil communal gantois, initialement planifiée le 5 décembre, a dû être reportée au 7 janvier en raison de la plainte. Si celle-ci est rejetée, le bourgmestre libéral Mathias De Clercq pourra entamer un second mandat avec ses partenaires de coalition Vooruit et Groen. Le CD&V, qui fait également partie de l’actuelle majorité, basculera dans l’opposition lors du passage de témoin.
Le conseil du contentieux électoral flamand a reçu un total de 43 plaintes dans le cadre des élections communales du 13 octobre dernier. Seuls les candidats aux élections peuvent introduire une plainte, qui peut mener à recompter les voix, ou même à invalider le résultat des élections.
