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Ecolo veut « regarder ses erreurs avec lucidité » et « oser un projet de rupture »

En pleine reconstruction, Ecolo établit quatre bonnes résolutions pour 2025, et souhaite proposer « un projet de rupture ».

L’année qui s’ouvre sera celle de la reconstruction pour Ecolo. « Il y aura un avant et un après 2025 », ont assuré les co-présidents Samuel Cogolati et Marie Lecocq à l’occasion des voeux de leur parti.

Marqués par une sévère défaite le 9 juin dernier, les écologistes ont entamé un chantier de refondation. Une grande enquête populaire a été lancée. En cinq jours, elle a récolté pas moins de 11.013 contributions. 

D’autres étapes attendent les Verts francophones qui se sont donnés quatre bonnes résolutions pour l’année nouvelle: regarder leurs « erreurs avec lucidité »; « rassembler là où d’autres essaient de diviser »; « s’appuyer sur la science et sur des faits robustes »; écouter la rue, les travailleurs, les experts, etc. 

Avec une ambition: « oser un projet de rupture ». « 2025 peut être cette année où l’on passe de la résignation à la construction », a affirmé M. Cogolati. Le tableau de ce début d’année dressé par les écologistes est loin d’être optimiste, entre urgence climatique et crise de la démocratie. Ils ont évoqué tour à tour l’investiture de Donald Trump, les incendies en Californie, les projets de la possible future coalition Arizona en matière fiscale, le peu de cas fait du climat par la coalition MR-Engagés en Wallonie ou encore les mesures de celle-ci visant l’école, sans oublier la paralysie politique à Bruxelles. « Nous n’avons pas le luxe d’abandonner », a souligné Mme Lecocq.

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