DéFI: un candidat à la présidence du parti se désiste
Elias Ammi a finalement décidé de se retirer, tout en précisant quel serait son favori parmi les deux candidats restant à la présidence de DéFI.
Elias Ammi, qui était candidat à la présidence de DéFI, a annoncé vendredi après-midi, à quelques heures du scrutin qu’il retirait sa candidature, au profit de celle de Sophie Rohonyi. Celle-ci reste par conséquent seule en course face au chef de groupe sortant au Parlement bruxellois, Emmanuel De Bock.
Bientôt une présidente?
«Cette décision, prise après mûre réflexion, vise à renforcer le parti en soutenant une candidate jeune et dynamique, capable de porter DéFI vers de nouveaux horizons», a commenté Elias Ammi, dans un communiqué.
Pour celui-ci, «Sophie Rohonyi, figure emblématique de la nouvelle génération, incarne le renouveau dont DéFI a besoin. Depuis douze ans, elle a prouvé son engagement et son dévouement à travers diverses fonctions : collaboratrice parlementaire, conseillère communale et de police, présidente de DéFI pour la périphérie bruxelloise, et députée fédérale».
Elias Ammi a insisté, en tant que «féministe de la première heure et après avoir passé une mandature communale aux côtés de la bourgmestre f.f. de Schaerbeek, Cécile Jodogne, sur le symbole fort de voir une femme à la tête de DéFI. Depuis Antoinette Spaak, présidente du FDF de 1977 à 1982, aucune femme n’a dirigé notre parti».
Les militants appelés au vote
Les membres du parti en ordre de cotisation au 30 juin dernier, sont invités à voter en faveur, soit d’Emmanuel De Bock, soit de Sophie Rohonyi, députée fédérale sortante, ce vendredi, de 17 heures à 22 heures, au siège central du parti, à Bruxelles; au siège wallon du parti, à Wavre; et au local DéFI de Namur.
Il y aura aussi une élection pour la présidence régionale wallonne de DéFI à la suite de la démission de Daniel Soudant. Trois trois candidatures ont été retenues: Amaury Alexandre, député provincial sortant de Namur; Baudouin Decharneux, vice-président du Comité permanent wallon; et Pierre Pinte, conseiller provincial en Brabant wallon.
En cas de second tour, les militants seront invités à se prononcer une nouvelle fois, samedi, de 9 à 12 heures. Ce cas de figure peut se présenter, si au premier tour de l’élection, aucun des candidats n’obtient 50% des voix.