Crise de l’accueil : Groen attend des « efforts permanents » de la secrétaire d’État Nicole de Moor
Le coprésident des écologistes flamands veut aussi « analyser en permanence » si son parti a un impact suffisant à l’intérieur de la coalition Vivaldi, notamment sur le dossier de l’asile et la migration.
La décision de Nicole de Moor de ne plus accueillir temporairement les hommes seuls dans le réseau d’accueil Fedasil, suscite le débat au sein de la coalition fédérale.
Ecolo-Groen parlent d’une violation de l’État de droit et des traités internationaux. Vendredi, le coprésident des verts francophones Jean-Marc Nollet avait jugé que Mme de Moor s’était mise « hors-la-loi ». Dimanche, Jeremie Vaneeckhout s’est placé sur la même ligne. « L’État de droit et les traités internationaux devraient être une ligne rouge pour chaque parti », a-t-il affirmé.
Selon Jeremie Vaneeckhout, le fait que 2.000 places supplémentaires ont été créées est une bonne chose. Mais cela ne doit pas s’arrêter là. « La secrétaire d’État ne peut pas accepter le manque places. »
Mais que se passe-t-il si ces efforts supplémentaires et ces places supplémentaires ne se concrétisent pas ? « Le droit international est notre core business. Nous procédons donc à une évaluation permanente », indique-t-il. Le parti se demande aussi constamment s’il a « un impact suffisant » pour rester au gouvernement, a-t-il répondu.