Le président de Vooruit Conner Rousseau
Le président de Vooruit Conner Rousseau

Conner Rousseau (Vooruit): « Nous continuons de croire en ce gouvernement tant qu’il peut faire des accords »

Le parti socialiste flamand Vooruit garde sa confiance dans la Vivaldi tant que cette coalition pourra dégager des accords politiques au gouvernement fédéral, a affirmé son président Conner Rousseau, à VTM.

Conner Rousseau, président de Vooruit, a répété sa conviction qu’un accord peut être trouvé sur la réforme fiscale, bien qu’il serait « plus avisé » à ses yeux d’en conclure un sur une réduction de charge moins importante que les 6 milliards d’euros proposés par le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V). Le gouvernement De Croo travaille ce week-end sur ce dossier, après la controverse sur les visas iraniens qui a fragilisé la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib (MR) et fait trembler l’exécutif. Ce dimanche se tenaient des concertations bilatérales, mais le président du MR Georges-Louis Bouchez a déjà averti qu’il refuserait toute augmentation de la taxe sur les comptes-titres.

« Ce n’est pas toujours facile de collaborer avec le MR, je l’ai souvent dit », a commenté M. Rousseau sur VTM. « Mais il faut que ça marche. Nous continuons de croire en ce gouvernement fédéral, du moins tant qu’il peut continuer à faire des accords », a-t-il confirmé. Le président de Vooruit, qui a présenté la semaine dernière un paquet pour une réforme fiscale à 2 milliards d’euros, juge dangereuse la proposition du ministre Van Peteghem qui aboutirait à augmenter le salaire net des travailleurs de 835 euros par an. « Si on n’est pas en mesure de la réaliser, ça n’aidera pas la confiance dans la politique ».

Conner Rousseau dit voir, dans l’accord récent interdisant les suppléments sur les services d’imagerie médicale lourde pendant les heures de bureau ou en cas d’urgence, une preuve que le gouvernement peut encore décider avec efficacité. Ce dossier est géré par le vice-Premier ministre Vooruit et ministre de la Santé Frank Vandenbroucke. « Tant que nous pouvons faire des choses qui sont bonnes pour la santé et le pouvoir d’achat des gens, nous continuerons de soutenir ce gouvernement. Mais s’il arrive un moment où ce gouvernement ne peut plus rien faire, alors il faudra retourner devant l’électeur« , selon Conner Rousseau. « Des élections anticipées ne sont pas une bonne chose pour les gens, ils n’aimeraient pas aller voter, assurons-nous donc d’abord de faire des accords ».

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