Revenu: quelles sont les communes qui s’appauvrissent ? (infographies)

Christophe Leroy
Christophe Leroy Journaliste au Vif

En vingt ans, le revenu des ménages a progressé de manière bien différente selon la commune de résidence. Quelles sont les communes qui restent plus pauvres ou le deviennent?

Comment le revenu a évolué dans les communes ? Charleroi, Farciennes, Boussu, Quaregnon, Quiévrain… Déjà plus pauvres que la moyenne en 2000, ces communes hainuyères n’ont pas connu une trajectoire vertueuse depuis lors. L’indice du revenu médian y stagne, voire régresse légèrement sur une période de vingt ans. Elles se caractérisent par un plus faible taux d’emploi et par une proportion relativement importante de bénéficiaires d’un revenu d’intégration sociale. La réalité socioéconomique est aussi compliquée dans les communes (semi)-rurales du sud-ouest de la Wallonie, telles que Chimay, Viroinval, Couvin, Hastière. A la fois éloignées des grandes villes wallonnes, de l’axe E411 et donc de Bruxelles-Capitale, elles ne séduisent pas beaucoup de jeunes ménages actifs, malgré un coût de l’immobilier globalement plus faible. La part des 65 ans et plus est d’ailleurs supérieure à la moyenne wallonne dans les arrondissements concernés (Thuin et Philippeville).

Mais l’évolution du revenu est plus interpellante dans les communes où la paupérisation gagne du terrain. Auparavant plus proches de la moyenne wallonne, les villes de Liège, Châtelet, Verviers, Dinant, Seraing affichent désormais un indice de revenu médian inférieur à 90.

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