Après que les membres de Vooruit ont refusé un accord avec la N-VA pour diriger Gand, les socialistes flamands ouvrent un nouveau chapitre en nommant Freya Van den Bossche et Rudy Coddens négociateurs.
Le parti socialiste flamand Vooruit va ouvrir un nouveau chapitre de négociations dans la ville de Gand, avec Freya Van den Bossche et Rudy Coddens, a appris Belga. Freya Van den Bossche est une ancienne ministre fédérale et référente de Vooruit sur les questions éthiques lors de la dernière campagne électorale. Rudy Coddens est un vétéran de la politique gantoise, qui siège depuis 2000 au collège communal de la ville flamande.
Des membres socialistes de la liste VOOR GENT, commune avec les libéraux, ont refusé la veille un accord de coalition avec les nationalistes flamands de la N-VA. Le président de la section locale socialiste Joris Vandenbroucke avait alors décidé de se retirer et de ne pas poursuivre les négociations. La tâche des deux nouveaux négociateurs ne sera pas évidente et les spéculations vont bon train sur la coopération entre socialistes et libéraux au sein de VOOR GENT. Plus de la moitié des membres socialistes ont rejeté la proposition d’une coalition avec la N-VA, alors que les membres libéraux l’ont approuvé par 97,5%.
« VOOR GENT va s’installer à la table des négociations comme une seule équipe. Dès que nous recevons une invitation de la part de Groen » – a qui revient désormais le droit d’initiative -, assure Freya Van den Bossche. « VOOR GENT, ce sont des socialistes et des libéraux, nous ne séparons pas », a-t-elle assuré. Elle affirme encore que ses rangs sont prêts à être constructifs, mais qu’il est important que la confiance soit restaurée.
Il n’y a pas encore de date concrète pour le redémarrage des négociations. L’Open VLD n’a pas encore confirmé qui seront ses négociateurs aux côtés du bourgmestre Mathias De Clercq.
L’ex-ministre flamande Vera Dua va mener des « entretiens exploratoires » au nom de Groen en vue de former une majorité à Gand. Mercredi, elle fera le point avec la cheffe de file des écologistes dans la ville, Hafsa El-Bazioui. Conformément à la législation flamande, il incombe désormais au deuxième parti de prendre l’initiative de former une coalition, en l’occurrence les écologistes de Groen.
La législature passée où libéraux, écologistes et socialistes ont gouverné ensemble la ville a manifestement laissé des traces. « Nous voulons trouver un moyen de tourner la page avec Voor Gent et de nous tourner vers l’avenir », a affirmé Groen dans un communiqué publié mardi matin. « Nous avons beaucoup de points communs et nous avons tous les deux à cœur les intérêts de notre ville. Concentrons-nous sur cela avant tout »
