Comment nuire au parti que vous détestez: petit guide du vote “contre”
Il n’y a pas de mauvaise raison de voter pour un parti, pas même nuire à celui que vous détestez le plus. Que vous haïssiez une formation pour le projet qu’elle porte, ou pour la stratégie qu’elle emploie pour le mener à bien, qu’importe. Pour chaque cas, Le Vif présente les choix électoraux les plus rationnels si vous voulez freiner le parti qui vous énerve le plus.
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1. Pour voter contre le PS
Vous ne supportez pas Paul Magnette, son air de savoir, son menton qui affirme, ses accents qui changent, ni son parti, le PS, qui, comme vous le dites peut-être, entretient l’assistanat, a oublié les classes populaires, ou les maintient dans leur état de soumission, ce parti qui a abandonné ses valeurs par intérêt, ou s’y accroche dans l’intéressement, cette formation qui a imposé son programme de gauche en constituant la Vivaldi, a renoncé à son programme de gauche pour constituer la Vivaldi, il y a beaucoup de raisons de haïr un grand et vieux parti qui est là depuis presque toujours, et tant pis si elles sont contradictoires, ce n’est pas notre problème ici.
Enfin si, ça l’est un peu, parce que selon que vous haïssiez le Parti socialiste ou le socialisme, la manière de transformer cette haine en choix électoral sera différente. Dans le second cas, c’est le projet socialiste qui vous indispose, tout son rapport au monde, la lutte des classes, la protection des catégories précaires par la redistribution, etc. Dans le premier cas, c’est la stratégie menée pour atteindre cet objectif que, peut-être alors, vous partagez, qui vous pose un problème rédhibitoire. Sous Paul Magnette comme sous ses prédécesseurs en effet, le Parti socialiste s’est concentré sur l’occupation du pouvoir, à tous les niveaux possibles, pour obtenir la réalisation, souvent partielle, de revendications ponctuelles. Cette politique des petits pas, conjuguée à la prédilection pour la présence dans les exécutifs, présente ses avantages et ses inconvénients. Parmi les inconvénients, cette haine que peut-être vous lui vouez.
S’il vous semble nécessaire que la gauche soit encore aux manettes, mais que les mains du PS vous paraissent trop sales pour s’y poser, en d’autres termes si vous partagez le projet socialiste mais que vous détestez la manière de faire du PS, le meilleur choix est probablement Ecolo
S’il vous semble nécessaire que la gauche soit encore aux manettes, mais que les mains du PS vous paraissent trop sales pour s’y poser, en d’autres termes si vous partagez le projet socialiste mais que vous détestez la manière de faire du PS, le meilleur choix est probablement Ecolo. Le programme des deux partis est similaire sur le plan socioéconomique et proche sur ceux du climat et de l’environnement. Votre voix contribuera alors à modifier en faveur des verts et aux dépens des rouges le rapport de forces interne à la gauche, ce qui imposera aux seconds d’aider à arriver aux fins que vous défendez sans déployer les moyens, ou en les employant moins, que vous réprouvez.
En revanche, si c’est le socialisme qui vous révolte, deux possibilités vous sont offertes pour enfermer le PS dans la machine infernale qui lui impose de gouverner à droite, donc de décevoir ses électeurs, donc d’irrémédiablement décliner comme il le fait depuis une dizaine d’années: soit voter pour son concurrent du PTB, soit voter pour son adversaire du MR. Dans les deux cas, votre voix obligera le PS à se compromettre au pouvoir avec une droite renforcée et à se faire coincer par l’opposition d’une gauche galvanisée. Pile, vous gagnez, face, le PS perd.
Si le socialisme vous révolte, deux options: le concurrent PTB ou l’adversaire MR.
2. Pour voter contre le MR
Le visage de Georges-Louis Bouchez s’affiche à la télévision. Vous zappez d’effroi. Votre journal a mis, comme chaque jour, sa photo à la Une. Vous tournez la page de colère. Son contenu sponsorisé apparaît sur votre feed. Vous scrollez de rage. Il sonne chez vous, c’est la campagne, il est en porte-à-porte. Vous vous cachez sous la table de panique, mais avant ça vous prenez votre Vif, qui vous explique comment gérer votre phobie, car vous, vous n’aimez pas Georges-Louis Bouchez. Et peut-être bien que vous détestez le MR aussi, mais les deux ne sont pas nécessairement joints.
Le Mouvement réformateur, en effet, porte un projet, celui d’un libéralisme plutôt conservateur ou d’un conservatisme plutôt libéral, en lutte contre la pression fiscale et l’intervention de l’Etat dans l’économie, réticent face au multiculturalisme et favorable à un renforcement des dispositifs sécuritaires, et votre haine pour cette vision du monde, alors, sera d’ordre idéologique. Son président et sa direction, au service de ce projet, ont adopté une stratégie, comparable à celle des autres partis de la droite européenne, en Flandre, aux Pays-Bas, en France, en Allemagne, et qui se caractérise par une certaine radicalisation discursive. On peut détester le projet et la stratégie qui le sert, cumulativement, mais on peut aussi haïr la stratégie parce qu’on estime qu’elle dessert le projet.
Si vous partagez le projet mais pas la stratégie, les possibilités de voter pour la droite de la droite sont, en Wallonie surtout, très limitées. Car en Wallonie, les Listes Destexhe et le Parti populaire ont disparu, et si Chez Nous et la N-VA ont apparu, voter Chez Nous n’est pas très sérieux quand on peut voter N-VA et voter N-VA chez nous n’est pas très logique quand on est francophone. Dans les deux cas, ce n’est pas très efficace, et un réflexe hostile aux libéraux francophones ou à son président qui leur bénéficierait est à proscrire. En effet, les deux formations, débarquées pour capter des voix à droite du MR, ne devraient même pas parvenir à atteindre le seuil électoral des 5%, et une voix pour eux sera probablement une voix perdue, donc peu nocive à l’objet de votre haine.
Plutôt que ce comportement électoral irrationnellement haineux, on recommandera donc aux haters de droite, un vote pour Les Engagés, dont l’objet social est d’empêcher le MR de rassembler tout l’électorat de droite et du centre-droit. Le parti de Maxime Prévot étant le seul à n’avoir pas dit préférer gouverner sans le MR, il est le seul à pouvoir choisir d’embarquer les réformateurs dans un exécutif francophone, et donc à le faire pencher à droite.
A l’inverse, et ici arrive la solution la plus rationnelle pour les haters de gauche de Georges-Louis Bouchez et du MR, le vote Ecolo est celui qui est le plus directement contradictoire avec le projet réformateur et la stratégie de son président. Plus Ecolo est fort, moins le MR a de chances d’intégrer une majorité, donc d’appliquer son projet, et moins Georges-Louis Bouchez aura de possibilités de se réjouir après le 9 juin.
Plus Ecolo est fort, moins le MR a de chances d’intégrer une majorité.
3. Pour voter contre Ecolo
Ce goût qui vous remonte dans la gorge quand il parle, cette contraction perceptible, là, au point d’angle de votre mâchoire que vous ressentez quand il zézaie, ce poing qui se serre à chaque fois que vous l’entendez parler d’une vie plus chouette, ce sentiment qui vous submerge lorsque vous voyez Jean-Marc Nollet, c’est la haine. Vous haïssez Jean-Marc Nollet, et vous haïssez le parti qu’il copréside, Ecolo.
Ce qui vous énerve, ce qui vous met dans tous vos états, on ne vous jugera pas, c’est peut-être le projet des verts lui-même. Leur espoir de contenir le réchauffement climatique et d’en juguler ses effets, peut-être. Leur intention de limiter la place de l’automobile dans les villes et l’usage de produits phytosanitaires dans les campagnes, peut-être aussi. C’est sans doute également, pourquoi pas, leur conception du vivre-ensemble et de l’interculturalité qui vous gonfle, et leur féminisme offensif qui vous les brise. Chacun ses raisons, après tout. Mais dans les raisons de votre haine, il n’est pas impossible que figurent également le projet des verts mais aussi, ou plutôt, la stratégie qu’ils ont choisie pour y aboutir. Parce que vous pouvez haïr la direction actuelle d’Ecolo car, selon vous, ses actions éloignent de la perspective de réaliser le projet écologiste plutôt qu’elles n’en rapprochent. En l’occurrence, la méthode de Jean-Marc Nollet, Rajae Maouane et de la direction écologiste a consisté, ces dernières années, à assumer un rôle de parti de gouvernement, modifiant ainsi son rapport au pouvoir. Ecolo a souhaité entrer dans le plus d’exécutifs possible, communaux y compris, afin d’y gérer des compétences intrinsèquement associées à son projet (mobilité, environnement, droits des femmes, etc.) et de se rendre indispensable à la solution politique des problèmes qui le mobilisent.
Dans les deux cas, haine du projet ou rejet de la stratégie, voici comment faire dans l’isoloir un usage rationnel de votre inimitié.
Si vous haïssez aussi bien l’écologie politique que la politique des écologistes, il faut voter pour le parti qui porte le projet le plus éloigné de celui d’Ecolo, celui qui a déjà dit qu’il préférera s’allier avec tout le monde, PTB et Vlaams Belang excepté mais N-VA comprise, plutôt qu’avec Ecolo, et donc pour la formation dont chaque voix supplémentaire éloignera Ecolo du pouvoir. Il faut donc voter MR, l’adversaire déclaré des écologistes, qui le taxent de parti conservateur, et dont les écologistes disent qu’il ne veut rien faire avec Ecolo parce qu’il ne veut pas faire d’écologie.
En revanche, si le projet d’Ecolo ne vous est pas émétique, reportez plutôt votre colère vers la formation qui, habilement, se présente comme la promotrice d’une écologie responsable et sérieuse, et qui, les enquêtes le démontrent, s’est imposée aujourd’hui comme la principale concurrente d’Ecolo, en Wallonie du moins: Les Engagés, qui considèrent qu’ils sont plus à même de faire de l’écologie que les écologistes, avec ou sans eux.
Les Engagés considèrent qu’ils sont plus à même de faire de l’écologie que les écologistes.
4. Pour voter contre le PTB
Raoul Hedebouw a pour vos oreilles ce grand rire énervant qui sonne trop spontané pour ne pas être fabriqué? Vous pensez qu’il rit comme ça aussi fort devant parce que derrière il projette de subvertir notre société, nos valeurs, la liberté, la propriété privée, pire même, la monarchie? Le projet du PTB est communiste quand on le demande, socialiste 2.0 quand on se le fait présenter, de la gauche authentique quand on le cuisine. La variabilité de ces projets tient dans la stratégie de croissance adoptée par le parti marxiste-léniniste après son congrès de 2008. Elle consiste, en gros, pour la Belgique francophone, à subtiliser au PS sa base électorale traditionnelle sans s’installer à sa place dans la gestion des affaires publiques. Selon la forme du projet qu’on lui attribue alors, et qui est ambiguë grâce à sa stratégie un peu duplice, parfois même triplice, le vote rejet du PTB aura une destination différente.
Si ce qui vous énerve au PTB, c’est qu’il a renoncé à assumer fièrement son communisme, il vous reste peu de listes sur lesquelles reporter votre haine. Les petits partis de la gauche de la gauche, dont le PTB faisait partie avant son émergence comme acteur électoral significatif, ont été laminés par cette croissance, et ne se présentent pratiquement nulle part, sauf à l’Europe, où une liste de la Gauche anticapitaliste, l’ancienne Ligue communiste révolutionnaire, baptisée Anticapitalistes, a été composée et où le populaire candidat du NPA à la présidentielle française, Philippe Poutou, figure à la troisième place. Celle-ci, héritière de l’ancien pire ennemi trotskyste du PTB, a peu de chances d’atteindre le seuil des 5%, mais pourra servir de réceptacle au communiste en recherche de pureté plutôt que d’efficacité que vous êtes peut-être.
Si ce que vous haïssez au PTB est, en revanche, qu’il handicape la faculté de la gauche à peser sur le cours des affaires publiques en affaiblissant les partis susceptibles de gouverner, il faudra choisir son actuel pire ennemi, le social-démocrate, le parti que le PTB souhaite déforcer jusqu’à le remplacer, en le forçant à composer des majorités avec la droite, à savoir le Parti socialiste.
Mais si ce que vous détestez au PTB c’est qu’il porte un projet de gauche, quelles qu’en soient les manières, gauche authentique, communiste mal assumée, socialiste 2.0 revendiquée, c’est que vous êtes plutôt de droite et tant mieux pour vous. Mais attention, il ne faudra pas que votre réflexe vous guide vers le meilleur ennemi du PTB, le MR, car une voix pour la droite assumée du parti de Georges-Louis Bouchez est une voix qui, par un de ces ricochets imposés par la polarisation, sert le projet de celui de Raoul Hedebouw. Il vous faut un vote de droite, mais qui ne renforce pas le PTB. Un vote de droite qu’on pourrait dire convenable, en tout cas c’est comme ça que son concepteur l’a pensé, là-bas dans son bureau de l’hôtel de Ville de Namur. Un vote pour Les Engagés, quoi.
Contre le PTB, il vous faut un vote de droite mais pas son pire ennemi le MR.
5. Pour voter contre Les Engagés
Est-ce cet accent profondo-wallon qu’on soupçonnerait forcé pour plaire? Ou cette manière de parler sans rien dire? En tout cas, vous n’aimez pas Maxime Prévot, vous détestiez son CDH, vous haïssez ses Engagés, vous ne pouvez plus les voir en peinture turquoise et heureusement voici Le Vif pour vous aider à utilement décharger votre haine afin de leur nuire le plus efficacement possible.
Le projet du «mouvement participatif» né sur les cendres du CDH s’appuie moins sur des idées que sur l’idée d’une position. Les Engagés sont centristes et souhaitent devenir centraux. Acquérir cette centralité est tout leur projet, et les idées viennent dans la stratégie, donc après celle-ci. Celles-là consistent en des emprunts, habilement sélectionnés, aux partis dont ils dénoncent la radicalisation, vers la gauche (principalement Ecolo) et vers la droite (uniquement le MR), de revendications qu’ils savent populaires, comme la limitation des allocations de chômage à deux ans, le refinancement des soins de santé, de la police et de la justice, le nucléaire, voire la taxe sur la valeur environnementale à la place de la TVA. Le pari de Maxime Prévot et des siens, alors, sera réussi s’ils attirent ainsi à eux suffisamment d’anciens électeurs des autres partis, de gauche (principalement d’Ecolo, et quand les sondages sont mauvais pour les verts en Wallonie, ils sont bons pour les turquoises, ce n’est pas un hasard), et de droite (uniquement le MR en Wallonie, selon toutes les enquêtes c’est au MR que se trouvent les plus grosses réserves d’électeurs pour Les Engagés, et chez Les Engagés que gît le plus grand stock d’électeurs pour le MR, ce n’est pas une coïncidence).
Le meilleur moyen de contrer cette fin, pour ceux qu’anime la haine des Engagés, est de contribuer à les rendre politiquement non nécessaires en les empêchant de devenir numériquement opératoires. Il faudra aider à les faire contourner par ceux que Les Engagés concurrencent. Le vote haineux le plus rationnel, alors, dépendra des positions de l’électeur hater. S’il souhaite limiter les allocations de chômage dans le temps, s’il veut construire de nouvelles centrales nucléaires, il donnera sa voix au parti qui souhaite le plus le faire au gouvernement, mais qui ne pourra le faire que si l’électeur wallon l’a rendu incontournable, et votera pour le MR pour ne pas avoir besoin des Engagés pour y arriver.
S’il désire refinancer les services publics et remplacer la TVA par une TVE, mais qu’il veut le faire sans le parti de Maxime Prévot, il glissera dans l’isoloir un bulletin coché de vert. A Bruxelles, où la situation n’est pas tout à fait la même qu’en Wallonie parce que Les Engagés ne semblent pas y progresser, l’encoléré pourra se reporter sur la raison pour laquelle Les Engagés n’y progressent apparemment pas, et choisir l’autre parti centriste qui a failli devenir central avec Les Engagés, mais qui a refusé de fusionner, DéFI. Un vote pour DéFI à Bruxelles est une voix pour que le centre y gouverne, celui de François De Smet, aux dépens du centre qui a, selon les sondages, du mal à dépasser le seuil électoral des 5%, celui de Maxime Prévot.
Pour les haters des Engagés, le mieux est de les rendre politiquement non nécessaires.
6. Pour voter contre DéFI
Au fond, qu’est-ce qui vous dérange dans l’ancien FDF transformé en DéFI un soir de 2015? Est-ce la défense, relativement récente, d’une laïcité politique inspirée de sa variante française? Est-ce le caractère presque exclusivement bruxellois et presque exclusivement localisé dans quelques quartiers? Est-ce la violence que semble s’infliger son président lorsqu’il prend la parole? Ou la violence qu’inflige son prédécesseur au même actuel président, chaque fois que quelqu’un lui donne la parole, et même quand on ne la lui donne pas? Les raisons de détester la petite formation de François De Smet, qui est l’ancien parti d’Olivier Maingain, sont multiples et toutes légitimes, on n’est pas là pour vous juger. Elles peuvent porter sur le projet du parti, laïque, libéral social, intrinsèquement bruxellois donc orienté sur la région capitale, mais aussi sur la stratégie imprimée par son président actuel et sa direction pour le mener à bien, qui a choisi de rester seul au centre, sans s’associer aux Engagés, pour rester central à Bruxelles, quitte à devoir abandonner tout espoir d’élection en Wallonie pour cela.
En fonction du ressort de cette haine, l’électeur haineux devra poser un choix rationnel.
Dans la configuration wallonne actuelle, toutefois, le détestateur de François De Smet ou d’Olivier Maingain pourra voter pour qui il veut, selon que son inclination idéologique l’approche du pôle social ou du libéral du libéralisme social, voire vers un centrisme à vocation centrale: chaque voix qui ne lui est pas donnée en Wallonie contribuera à confirmer l’échec, largement acté déjà, de la tentative d’implantation de DéFI dans les circonscriptions wallonnes.
A Bruxelles, en revanche, il faudra la jouer finaude pour donner la pleine expression de votre malignité. Si le projet de DéFI comme sa stratégie vous indisposent, il faudra choisir le parti le plus éloigné en tout, et c’est Ecolo. Si le projet laïque, libéral social, intrinsèquement bruxellois vous plaisent mais la stratégie centriste de François De Smet vous déplaît, il faudra choisir le plus proche en tout, et qui à ce titre le concurrence à Bruxelles, et c’est le MR. Et si vous êtes tellement attaché à ce projet amarante laïque, libéral social et intrinsèquement bruxellois, que vous ne voulez pas le voir relégué dans l’insignifiance électorale et politique qui, même à Bruxelles, le menace, mais que la stratégie, et sans doute la personne, de son actuel président, vous hérisse le poil, c’est peut-être que vous êtes Olivier Maingain, ou que vous êtes de ses amis, et de sa famille, et dans ce cas vous devrez bien veiller à voter DéFI, mais en cochant sur la liste le nom des candidats qui s’y trouvent parmi les amis ou les membres de la famille d’Olivier Maingain. Peut-être, d’ailleurs, sera-ce le vôtre, de nom, mais alors dans ce cas, tout cela, vous le savez déjà.
A Bruxelles, l’électeur haineux envers DéFI devra devra la jouer finaude.
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