Clarinval, Dermagne, Gilkinet, Prévot: le combat des chefs à Namur
Trois vice-Premiers ministres et un président de parti, ce sont les têtes d’affiche des élections fédérales en province de Namur. David Clarinval, Pierre-Yves Dermagne et Georges Gilkinet y défendent leur bilan, alors que Maxime Prévot vient de passer une législature dans l’opposition.
La province de Namur est bien représentée au gouvernement fédéral sortant. Et cela transparaît sur le bulletin de vote fédéral dans de cette circonscription, où figurent trois vice-Premiers ministres parmi les têtes de liste: David Clarinval (MR), Pierre-Yves Dermagne (PS) et Georges Gilkinet (Ecolo).
Il y a cinq ans, le libéral récoltait 18.209 voix de préférence (19,77% pour le MR), pendant que l’écologiste en recueillait 11.481 (15,19% pour Ecolo). Le socialiste, lui, se présentait au scrutin régional (8.544 voix) dans la circonscription de Dinant-Philippeville, tandis que la liste fédérale était emmenée par Eliane Tillieux (21.514 voix et 22,11% pour le PS) dans l’ensemble de la province. Les rôles sont désormais inversés: cette dernière, présidente sortante de la Chambre, mène la liste régionale à Namur, et le ministre du Travail conduit la liste fédérale dans la province.
Du côté des Engagés, c’est le président du parti, député fédéral sortant et bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, qui tire la liste dans cette circonscription. La présence de ces quatre personnalités politiques de premier plan confère un intérêt particulier à la circonscription.
Le PTB, pour sa part, est emmené par la syndicaliste namuroise Farah Jacquet, qui pourrait profiter de la bonne forme générale de son parti.
La province de Namur était de celles où le résultat était plutôt équilibré lors du derniers scrutin fédéral, avec deux sièges à la Chambre pour le PS et un siège pour le MR, le CDH, Ecolo et le PTB. Les jeux y restent donc relativement ouverts, d’autant plus que la circonscription sera désormais dotée de sept sièges, au lieu de six précédemment. Le MR cherche à récupérer ce second siège, qu’il avait perdu il y a cinq ans, mais il n’est pas inconcevable qu’il tombe dans l’escarcelle d’un autre parti.
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