Le Premier ministre Alexander De Croo n’est pas d’avis que le gouvernement fédéral rouvre les négociations sur une réforme fiscale. « Je ne pense pas que nous devons dépenser beaucoup d’énergie à cela », a-t-il déclaré en marge d’une visite de l’usine automobile Volvo à Gand.
À ses yeux, la priorité numéro 1 de la coalition Vivaldi est désormais de mener à bien le contrôle budgétaire.
Le premier conseil des ministres de la rentrée est prévu ce vendredi 1er septembre. Dans la majorité, les écologistes préconisent de remettre le chantier de la réforme fiscale sur la table. Mi-juillet, les négociations sur ce point avaient échoué.
Selon le Premier ministre, une nouvelle tentative n’a pas beaucoup de sens. « Concentrons-nous sur la trajectoire budgétaire, c’est la priorité numéro un. Peut-il y avoir d’autres choses ? Je ne vais évidemment pas dire non par avance, mais la réforme fiscale n’a pas été possible en juillet dans notre cadre budgétaire. La raison pour laquelle nous ne l’avons pas faite, c’est qu’elle aurait eu un impact très lourd sur nos discussions budgétaires, alors que le cadre budgétaire reste le même. Je pense donc pas que nous ayons besoin de dépenser beaucoup d’énergie à cela. »
Le contrôle budgétaire est donc la priorité numéro un en septembre. « Celui-ci doit être prêt pour la première quinzaine d’octobre« , a indiqué le chef du gouvernement fédéral. « Nous attendons les chiffres les plus récents de nos administrations pour voir où nous en sommes, ce contrôle budgétaire est crucial. Pas à pas, nous devons mettre ce budget en eaux sûres. Jusqu’à présent, nous avons pu respecter notre trajectoire budgétaire et nous devons maintenant pouvoir continuer. »
