Alexander De Croo. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK

Alexander De Croo évoque son avenir politique: « Je dois laisser de la place »

Le Premier ministre démissionnaire Alexander De Croo est revenu pour la première fois sur la défaite de son parti l’Open Vld aux élections de juin et évoque son avenir dans l’émission « Het Conclaaf » qui sera diffusée dimanche.

Le Premier ministre démissionnaire, Alexander De Croo, reviendra pour la première fois sur la lourde défaite encaissée par son parti, l’Open VLD, lors des élections du 9 juin dans l’émission « Het Conclaaf van 2024 », diffusée dimanche sur VTM. Il affirme, entre autres, « devoir laisser de la place dans la politique nationale ».

Les libéraux flamands ont subi une défaite électorale sans précédent le 9 juin. Le parti n’a obtenu que 8,33% des voix en Flandre. Alexander De Croo avait affiché son émotion lorsqu’il s’est adressé aux militants le soir-même au siège du parti à Bruxelles. « Après une telle défaite, il faut savoir se taire et laisser la place aux autres », assure-t-il, après un silence radio à ce sujet depuis le 9 juin. « J’ai été fort déçu par ces résultats pendant une semaine, ensuite j’ai tourné la page. On peut rendre sa vie misérable en vivant dans la rancune, mais pourquoi faire une chose pareille ? »

Le Premier ministre impute cette défaite, entre autres, aux conflits internes au sein du parti. Egbert Lachaert avait quitté la présidence de l’Open VLD un peu moins d’un an avant les élections et des polémiques concernant la secrétaire d’État Eva De Bleeker ou le vice-premier ministre Vincent Van Quickenborne avaient défrayé la chronique. « En tant que parti, nous avons donné une image de ce que nous ne voulons absolument pas être pendant un certain temps », explique M. De Croo.

Il donne également quelques indices sur son propre avenir politique. « Je pense que je dois laisser de la place dans la politique nationale« . Le chef du gouvernement en affaires courantes a prêté serment en tant que bourgmestre de Brakel début décembre. Il a toutefois prêté l’écharpe mayorale à Marleen Gyselinck dans l’attente d’un nouveau gouvernement fédéral.

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