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Ahmed Laaouej «réjoui» de sa première rencontre avec les formateurs et espère un changement de schéma
Le président des socialistes bruxellois était le dernier chef de file à rencontrer les deux nouveaux formateurs bruxellois.
«Nous voulons un gouvernement stable avec une majorité sur l’ensemble du parlement pour répondre aux enjeux de la sécurité, du logement, de la mobilité et être à même de remettre en ordre les finances régionales. Il ne peut être question d’un « modèle confédéral » basé sur la simple addition de deux majorités linguistiques.» Telle est la teneur du message que le chef de file du PS bruxellois est venu délivrer mardi soir aux informateurs bruxellois Christophe De Beukelaer (Les Engagés) et Elke Van den Brandt (Groen).
Le PS est le dernier de la liste des formations que ceux-ci ont consultées mardi dans le contexte de l’initiative qu’ils ont annoncée vendredi, dans la foulée de la démission du formateur francophone David Leisterh pour tenter de sortir de l’ornière politique dans laquelle elle est enlisée, après huit mois.
« Nous allons à la rencontre des informateurs dans un esprit constructif. La démission du formateur David Leisterh (MR) masque l’échec d’un schéma sans majorité au parlement régional pourtant indispensable pour former un gouvernement », a déclaré M. Laaouej au moment de rejoindre le duo d’informateurs.
Le président de la Fédération bruxelloise du PS s’est réjoui au nom des siens de « voir les deux informateurs partir d’une page blanche. En atteste le large tour de tous les partis auquel il est procédé pour la première fois », a-t-il ajouté.
Autre message transmis par le ténor socialiste: une réelle inquiétude face aux conséquences sociales et budgétaires pour Bruxelles (ndlr: que M. Laaouej estime en centaines de millions d’euros) des politiques du gouvernement Arizona mises en place au niveau fédéral. Le président de la Fédération bruxelloise du PS a notamment évoqué le projet de limitation à deux ans des allocations de chômage.