La ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib (MR) © Belga

Affaire Lahbib-Smet: le SPF Affaires étrangères a envoyé une circulaire à tous les postes diplomatiques

D’après une information du Soir, le SPF Affaires étrangères a envoyé une circulaire à tous les postes diplomatiques le 15 mai dernier avec, pour objet, les demandes de visas dans le cadre du Brussels Urban Summit.

Alors que la délégation iranienne était jusque-là persona non grata en Belgique, le 10 mai, Hadja Lahbib accepte, à travers l’appel déterminant avec Pascal Smet, « de ne pas bloquer a priori » la délivrance des visas de ladite délégation. Cette position, rapporte le quotidien Le Soir, est officiellement reportée dans une circulaire que le SPF Affaires étrangères a envoyée à tous les postes diplomatiques.

Que dit la circulaire ? Que « l’inscription à cet événement est gratuite moyennant un simple pré-enregistrement et nous avons été informés d’un grand nombre de pré-enregistrements ». Compte tenu de cela, l’administration exhorte à baser la ligne de conduite sur la diligence et sur la « vigilance nécessaire sur la solvabilité des demandeurs, leurs antécédents et le lien entre l’activité et l’événement. » De cette façon, pour que les postes obtiennent leurs visas, deux possibilités : « La procédure « normale », en vertu de laquelle les Affaires étrangères délivrent les visas de court séjour (pour 80 % des demandes). Sauf en cas de doute (les 20 % restant), auquel cas ils transfèrent le dossier à l’Office des Etrangers qui statue », explique Le Soir. Et d’ajouter qu’en communiquant la circulaire au poste de Téhéran, le SPF Affaires étrangères invite à « soumettre systématiquement pour décision à l’Office des Etrangers les demandes de visas introduites dans le cadre du Brussels Urban Summit ».

Pourtant, c’est une procédure express qui a été utilisée dans le cadre de la soumission des visas à la délégation iranienne, à savoir la délivrance d’un visa limité au territoire belge, pendant sept jours. Pour cela, seules les Affaires étrangères statuent, seulement après avoir « consulté les autres services concernés (en l’occurrence, ici, l’Office des Etrangers et la Sûreté de l’Etat) ».

C’est à ce sujet que devra répondre la ministre des Affaires étrangères ce mercredi en Commission à la Chambre, comprenant ses échanges précédant la délivrance des visas.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire