La zone de police Bruxelles-Midi appelle la police fédérale en renfort

Le chef de corps Jürgen De Landsheer a fait appel à la réserve fédérale qui a libéré 18 policiers pour au moins un mois.

La réserve fédérale viendra renforcer les rangs de la zone de police Bruxelles-Midi pour endiguer la violence liée au milieu de la drogue, rapporte jeudi Het Nieuwsblad. La réserve intervient normalement lors de catastrophes nationales ou de situations de «grand besoin».

Pas moins de 74 incidents impliquant des coups de feu ont été recensés cette année à Bruxelles, soit plus qu’en 2023, une année déjà record. La plupart sont liés au trafic de drogue. Plusieurs bourgmestres bruxellois ont déjà requis une présence de la police fédérale «pour reprendre le contrôle des quartiers».

La réserve fédérale sera présente dans les rues d’Anderlecht, Saint-Gilles et Forest. Il s’agit concrètement de trois patrouilles, avec deux agents par période de travail, qui effectueront trois shifts par jour. Le déploiement quotidien de ces 18 agents devrait durer au moins jusqu’à la fin du mois.

«C’est à notre demande», explique le chef de corps de la zone, Jurgen De Landsheer. «Après les récents incidents avec coups de feu, nous voulons ramener la sécurité dans les rues grâce à une présence accrue. Nous le faisons depuis un certain temps dans le hotspot bien connu du Peterbos avec nos propres forces et nous observons un véritable résultat: c’est plus calme, à la grande satisfaction des riverain.»

«Je suis réaliste: nous n’allons pas pouvoir éradiquer la problématique de la drogue, le marché est là. Mais nous pouvons réduire les nuisances et rendre les rues plus sûres. La situation n’est pas sans espoir», avance-t-il. 

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