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Emeutes à Bruxelles: le MR veut une répression plus sévère contre les fauteurs de troubles

Le MR a présenté différentes mesures pour lutter contre les troubles à l’ordre public et soutenir les forces de l’ordre ce vendredi. Les voici.

Atteinte plus franche au portefeuille, procédures en justice accélérées, renforcement du métier et du statut -entre autres pécuniaire- des policiers,  ainsi que de leur formation: telles sont quelques-unes des mesures que le MR a présentées ce vendredi, par l’entremise de plusieurs de ses personnalités wallonnes et bruxelloises, afin de lutter contre les troubles à l’ordre public et soutenir les forces de l’ordre.

Ce plan de sécurité s’inscrit dans le contexte des événements qui se sont produits dimanche dernier à Bruxelles en marge de la rencontre de football Belgique-Maroc au Qatar et de l’assassinat du policier Thomas Monjoie. Le MR souhaite que ces mesures soient adoptées le plus rapidement possible et prendra des initiatives dans les parlements ainsi qu’au gouvernement. Il juge que les faits qui se sont produits ne peuvent rester impunis.  « A l’heure où le pays a été frappé par plusieurs faits d’insécurité et de débordements dans une trajectoire regrettable, nous voulons présenter un plan global visant une série de mesures touchant l’ensemble des niveaux de pouvoir », a dit d’emblée le président du MR Georges-Louis Bouchez. 

Le premier volet de mesures avancées porte sur les ressources financières des auteurs. Le MR estime que le paiement d’allocations sociales ou familiales doit pouvoir être interrompu pour les auteurs tels que ceux des dernières émeutes à Bruxelles « dans un principe d’équilibre dans le gestion des aides de l’Etat auquel ces gens portent délibérément atteinte », a-t-il dit.  La symbolique de l’Etat à travers le drapeau belge doit aussi être protégée. Caroline Taquin a ainsi annoncé la réactivation d’une proposition de loi visant à inscrire ce type d’atteinte dans le code pénal.  

Soutien des policiers

Plusieurs propositions du MR visent à soutenir les policiers à travers la poursuite systématique des auteurs d’agressions à leur égard, et l’accélération de l’amélioration de la rémunération des policiers en fonction de la pénibilité.  Au passage, Denis Ducarme a précisé qu’il demandera à la commission d’accompagnement de police au comité P de produire une analyse sur les faits du week-end dernier en regard des questions qui se posent sur l’ampleur du dispositif policier et sur l’opération de dispersion plus que d’arrestations qui a été menée. 

Selon celui-ci, les libéraux francophones veulent aussi soutenir les autorités communales qui ont la possibilité depuis la publication d’une circulaire en septembre, d’interdire la participation de fauteurs de troubles à certains rassemblements. « Les casseurs de dimanche devraient pouvoir comparaitre dans les heures qui suivent » en vue d’une sanction rapide, a ajouté Georges-Louis Bouchez.

La ministre Valérie Glatigny, en charge notamment de la Protection de la Jeunesse et des Maisons de Justice a souligné « l’importance de la prévention, du respect et du dialogue entre jeunes et policiers, sanction et prévention étant les deux faces d’une même pièce en matière de sécurité ». Le chef de file du MR à Bruxelles, David Leisterh a enfin déploré l’insuffisante prise en charge, selon lui, par le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort de sa mission de coordination de la sécurité.  « Il a reçu un costume de shérif chargé de coordonner la sécurité et la prévention depuis la dernière réforme de l’état. Mais trop souvent, ce sont les mêmes choix qui sont posés: soit le problème est jugé trop petit, et il juge qu’il n’a pas à intervenir, soit c’est trop grand et il renvoie la balle au Fédéral », a-t-il commenté.

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