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Police à cheval, engins blindés et présence renforcée, l’Arizona crée une taskforce ministérielle sur les fusillades à Bruxelles
Les ministres de l’Intérieur, de la Justice, de la Défense et des Finances ont créé un groupe de travail consacré aux fusillades à Bruxelles, chapeauté par le Premier Ministre. La présence policière sur place sera gonflée et prendra de nouvelles formes.
Une task force ministérielle destinée à coordonner la lutte contre le trafic de drogue et les violences qui y sont liées sera mise sur pied, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin. Elle sera présidée par le Premier ministre, Bart De Wever. D’autres membres du gouvernement y participeront, dont la ministre de la Justice, Annelies Verlinden, son collègue des Finances, Jan Jambon, ou celui de la Défense, Theo Francken.
« Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire, beaucoup de choses dans l’accord de gouvernement et cette task force va nous aider à bien mettre tout le monde ensemble. Moi, je m’occupe de l’ordre et la tranquillité publique, c’est mon travail et je m’y emploie. Tout le monde va faire sa part comme prévu dans l’accord de gouvernement », a expliqué le ministre à la sortie du Conseil des ministres.
Face aux doléances exprimées cette semaine par le nouveau procureur du roi de Bruxelles, le ministre a insisté sur les moyens déployés. « Face aux événements, j’ai pris des décisions claires et fortes », a-t-il affirmé.
Comme annoncé, 15 agents viendront renforcer dès lundi la police judiciaire fédérale de Bruxelles et les enquêtes sur le trafic d’armes -des armes de guerre ont été utilisées dans certains des faits qui se sont produits récemment- seront coordonnées au niveau national. Trente agents supplémentaires de la police des chemins de fer ont été affectés à la surveillance du métro et une vingtaine de policiers de réserve fédérale, la police à cheval ainsi que des engins blindés ont été mobilisés pour renforcer la présence policière à Anderlecht.
L’accord de gouvernement prévoit que des militaires seront affectés à la surveillance statique de certains lieux comme les centrales nucléaires. Le ministre de l’Intérieur pourra de la sorte affecter quelque 200 policiers à d’autres tâches, a-t-il indiqué.