Petra De Sutter veut rendre la dernière étape de livraison des colis plus durable
(Belga) La ministre des Entreprises publiques Petra De Sutter (Groen) veut rendre la dernière étape de livraison des colis plus durable. Par voie de communiqué, elle annonce un plan d’actions pour compenser les nuisances environnementales que celle-ci engendre et un arrêté royal pour autoriser le recours à des boîtes à colis jusqu’ici non autorisées dans la loi postale.
Selon la ministre en charge de la Poste, 10 % des colis livrés repartent avec le livreur en l’absence du destinataire. En 2020, 336 millions de colis ont été distribués en Belgique, contre 72 millions il y a dix ans. Chaque personne se fait livrer environ 30 colis par an en moyenne contre sept par an il y a dix ans. Avec le retour du travail en présentiel, on peut s’attendre à une augmentation du nombre de colis non livrés, a ajouté Petra De Sutter. D’après la ministre, la vente des boîtes à colis est en hausse: selon une entreprise belge spécialisée dans leur fabrication, on en dénombrait 5.000 vendues l’an dernier, contre 750 en 2017. Au cours des dernières années, un certain nombre de commerces sont devenus des « points poste ». La ministre Petra De Sutter ajoute que des réseaux de collecte sociaux assurés par des particuliers peuvent également réceptionner les colis des voisins. La ministre entend promouvoir ceux-ci -actuellement plus de cent-, via une campagne. Elle prévoit aussi d’investir avec des partenaires dans le développement d’un outil que les consommateurs des boutiques en ligne pourront utiliser lorsqu’ils commandent un colis pour choisir l’option de livraison qui émet le moins de CO2. La ministre a enfin précisé qu’elle travaillait également sur plusieurs autres pistes susceptibles de rendre l’e-commerce plus durable. Elle veut notamment examiner comment les informations sur les produits et la technologie peuvent aller de pair pour réduire le nombre de retours. (Belga)
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