Julie Taton (MR) lors de sa prestation de serment à la Chambre des Représentants, le 10 juillet. © BELGA

Parachutage en vue des communales: Julie Taton (MR) devrait débarquer à Mons sur la liste de Georges-Louis Bouchez (info Le Vif)

Nicolas De Decker
Nicolas De Decker Journaliste au Vif

La députée fédérale Julie Taton (MR) devrait emménager à Mons en vue des élections communales du 13 octobre prochain, où la liste Mons-en-Mieux de Georges-Louis Bouchez est prête à l’accueillir.

Julie Taton, domiciliée dans le Brabant wallon, est devenue députée fédérale du Hainaut le 9 juin, et c’est un très beau coup qu’a réalisé Georges-Louis Bouchez en la recrutant. Les électeurs hennuyers se sont montrés très hospitaliers, en tout cas les 23 633 qui ont coché son nom sur la liste fédérale du MR.

Julie Taton n’avait alors pas dû s’installer dans la province car il n’y a pas de condition de domicile pour être élu à la Chambre. Comme le coup a très bien marché, le président du MR souhaite le rééditer aux communales, et il a invité Julie Taton à emménager à Mons, afin qu’elle se présente aux électeurs du chef-lieu du Hainaut le 13 octobre prochain. Il faut évidemment avoir élu domicile dans la commune où l’on désire être élu, et puisqu’il faut l’avoir fait au plus tard le 1er août, c’est tout bientôt que Julie Taton devrait être officiellement citoyenne montoise si elle veut, comme c’est semble-t-il prévu, se présenter à la deuxième place de la liste Mons en Mieux menée par Georges-Louis Bouchez le 13 octobre.

Certains libéraux carolos, disait-on ces dernières semaines, avaient aussi sollicité la populaire animatrice pour une place sur leur liste communale, mais il semble que la capitale du Pays Noir offre moins d’atouts que celle du Hainaut à cette éminente représentante de la classe moyenne.

Opaline Meunier, que jadis Georges-Louis Bouchez appelait sa «petite sœur» ne sera donc probablement pas deuxième sur la liste Mons-en-Mieux. Fatiguée de s’époumoner dans l’opposition, elle pourrait être exfiltrée vers la liste provinciale. Le MR est en effet en coalition avec le PS à ce niveau de pouvoir, et la campagne provinciale sera beaucoup moins tendue. Celle-ci débouchera, elle, à coup presque absolument sûr, sur une coalition à laquelle le MR sera associé. A Mons, en revanche, le bourgmestre Nicolas Martin et Georges-Louis Bouchez sont à couteaux si tirés que l’un comme l’autre ne sont pas loin de formuler des exclusives mutuelles: à part si l’arithmétique électorale y oblige absolument, l’un et l’autre iront donc sans leur pire adversaire à l’Hôtel de Ville.

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