« On s’écarte d’une éventuelle deuxième vague », selon Sciensano
Le nombre de nouveaux cas est toujours en hausse, mais la progression ralentit quelque peu, a annoncé Sciensano lors d’une conférence de presse. Une légère diminution est même observée à Anvers.
Le nombre de nouvelles infections s’affiche en hausse depuis plusieurs semaines, mais la progression du virus semble quelque peu ralentir. « La croissance exponentielle du virus semble avoir été interrompue », a déclaré Frédérique Jabos, porte-parole interfédérale. « On semble donc s’écarter d’une éventuelle seconde vague. Une légère diminution a même pu être observée à Anvers« .
Si entre le 31 juillet et le 6 août, le nombre de tests positifs a augmenté de 16% par rapport aux sept jours précédents, entre le 22 et le 28 juillet par exemple, la hausse s’élevait à 104% par rapport aux sept jours précédents.
Le plus grand nombre de nouveaux as ont été relevés à Bruxelles et à Liège. Dans ces deux régions, 500 nouveaux cas ont été dénombrés la semaine dernière.
Le nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants augmente aussi, avec 65,9 nouvelles contaminations détectées pour 100.000 habitants, contre 63,3 dimanche.
Dimanche, 285 lits d’hôpital étaient occupés par des patients atteints du Covid-19, soit quatre de plus que la veille. Les soins intensifs accueillaient 69 malades, dont 34 nécessitaient une assistance respiratoire. Entre le 31 juillet et le 6 août, les hôpitaux ont admis 24,4 patients en moyenne chaque jour, un indicateur stable. Un tiers des hospitalisations ont été enregistrées à Bruxelles.
La Belgique déplore la mort de 9.872 patients (+2). Entre le 31 juillet et le 6 août, 3,4 décès ont été enregistrés par jour en moyenne (+33%).
Sciensano et le centre de crise reconnaissent que l’actuelle vague de chaleur, avec des températures dépassant allégrement les 30 degrés, présente un nouveau défi, alors que l’on continue de combattre la propagation du coronavirus.
« Nous devons continuer ensemble à faire barrage, car la vague de chaleur ne met pas l’épidémie en mode ‘pause' », a indiqué le porte-parole du Centre de crise national Antoine Iseux. Sachant que beaucoup de gens trouvent qu’il est pénible de porter un masque buccal par de fortes chaleurs, le centre de crise lancent quelques recommandations: éviter, aux moments les plus chauds de la journée, de se rendre dans les zones où le port du masque est demandé (magasins, entre autres), est la solution la plus simple. Si cela n’est pas possible, il est recommandé de privilégier les masques chirurgicaux, plus légers. Antoine Iseux en profite pour préciser: « Mouiller son masque est une fausse bonne idée! ». « Cela va favoriser le développement de germes et diminuer la capacité de filtration du masque. Si on transpire sous le masque, mieux vaut le remplacer régulièrement ».