Officiellement inaugurée, la prison de Haren accueillera les premiers détenus en octobre
La prison de Haren, au nord de Bruxelles, a été officiellement inaugurée ce vendredi en présence notamment de Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice, Mathieu Michel, Secrétaire d’État de la Régie des bâtiments et d’une centaine d’invités. Le village pénitentiaire pourra accueillir dès octobre 1.190 détenues et détenus.
Les 1.190 places créées permettront de répartir les détenues et détenus sur plusieurs entités dont une maison d’arrêts pour hommes, une maison de peines pour hommes, un centre fermé pour femmes, un centre ouvert pour femmes, un centre d’observation, et un centre de psychiatrie et médical. Ce complexe pénitentiaire – construit sur un terrain d’environ 15 hectares – est destiné à remplacer, à terme, les prisons vétustes de Saint-Gilles, Forest et Berkendael.
Outre les différentes entités du village pénitentiaire, la prison comporte également un point central (« l’hôtel de ville ») comprenant le complexe d’accueil et de visites, le hall de sport et le tribunal d’application des peines. Un bâtiment d’accueil avec des salles d’audiences et un bâtiment administratif, sur et en dehors du mur d’enceinte, font également partie du complexe pénitentiaire.
« Je suis convaincu de l’approche du village pénitentiaire de Haren« , a souligné le ministre de la Justice. « Les détenus vivront ensemble sur la base de leur profil. Ils ne sont pas des numéros. Nous ne mettons pas de primo-délinquants avec des criminels endurcis. »
« La prison de Haren illustre un triple objetif », a souligné M. Michel. « Supprimer la surpopulation carcérale d’ici 2030, améliorer les conditions de détention et réduire taux de récidive. »
Le coût de construction du village pénitentiaire s’élève à 382 millions d’euros TVAC, assorti d’un forfait annuel de 40 millions d’euros pour le remboursement de l’investissement et l’entretien complet des bâtiments et des terrains pour 1.190 personnes.