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Obsolescence programmée: Kris Peeters veut renforcer la garantie et la réparabilité

Un rapport commandé par le gouvernement n’a pas permis de démontrer formellement l’existence de l’obsolescence programmée. Mais étant avéré que les appareils électroniques ont souvent une durée de vie plus courte que prévu par le marché, le ministre Kris Peeters, en charge de la protection des consommateurs, a annoncé vendredi préparer une loi allongeant la garantie et favorisant la réparabilité des produits.

La durée de vie plus courte est particulièrement constatée pour les smartphones, les téléviseurs, les machines à laver, les imprimantes et les ordinateurs, selon le rapport.

L’une des raisons principales, c’est qu’il est difficile d’effectuer des réparations sur ces produits et que toute intervention est très coûteuse. Ces produits devraient donc être conçus pour pouvoir subir des réparations rapides, fait observer le ministre CD&V.

Kris Peeters annonce pour l’été une loi allongeant l’extension de la garantie et une possibilité réelle de réparabilité de ces produits. L’allongement de la durée de vie des produits permettra aussi de produire moins de déchets. Le renfort du facteur « réparabilité » pourrait en outre engendrer la création de quelque 1.300 emplois en Belgique, selon une estimation de la Commission européenne citée par M. Peeters.

De son côté, Test-Achats juge « positives » les propositions formulées dans le cadre de l’étude, comme l’affichage de la durée de vie des produits ou l’extension de six mois à deux ans de la durée de présomption du défaut de conformité.

L’association de défense des intérêts des consommateurs, dont le point de contact « www.tropviteuse.be » lancé en novembre 2016 a entre-temps atteint 6.000 signalements, ajoute qu’elle « va examiner plus profondément l’étude et ses nombreuses propositions ».

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