Nouvelles fausses alertes à la bombe dans plusieurs écoles en Belgique

Des écoles de Nivelles et Schaerbeek ont à nouveau été évacuées à la suite d’alertes à la bombe. Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête.

Le collège Sainte-Gertrude à Nivelles, dans le Brabant wallon, a été évacué en raison d’une alerte à la bombe, a-t-on appris auprès des autorités locales.

La direction de l’établissement scolaire nivellois situé dans le centre-ville a réceptionné un message électronique annonçant le placement d’une bombe à l’intérieur dans les locaux. Les étudiants ont aussitôt été évacués. Ils ont passé l’avant-midi sur l’esplanade qui fait face au palais de justice.

« Ce sont les autorités administratives qui gèrent l’évacuation et la sécurisation des étudiants tandis que la police se charge de la fouille des lieux. C’est seulement après que nous prendrons le relais pour le volet judiciaire », a précisé la porte-parole du parquet du Brabant wallon.

Schaerbeek également touché

Le collège général Roi Baudouin de la commune bruxelloise de Schaerbeek a été également été évacué à la suite d’une alerte à la bombe reçue par la direction, a confirmé la police de la zone de Bruxelles Nord.

« Vers 8h30, la direction de l’école a été alerté d’une alerte à la bombe. L’établissement, situé au 62 avenue Félix Marchal, à Schaerbeek, a immédiatement été évacué », a indiqué la porte-parole de la zone de police concernée.

Les élèves de primaire et de secondaire ont été licenciés pour la journée, et les parents ont été prévenus.

Le collège Roi Baudouin, dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, a effectivement été évacué jeudi matin après avoir reçu une alerte à la bombe, a confirmé le parquet de Bruxelles. Une enquête pour déterminer l’auteur de cette « fausse alerte » a été ouverte, a indiqué ce dernier.

« La direction du collège Roi Baudouin, situé sur l’avenue Félix Marchal, a reçu un mail jeudi matin signalant qu’une bombe était sur le point d’exploser », a expliqué le parquet. « Un périmètre de sécurité a immédiatement été mis en place et l’école a été évacuée », a-t-il ajouté.

La police a également eu recours à l’assistance d’un chien spécialisé dans les explosifs. Après une fouille et « sweeping » (fouille, NDLR) négatif, le périmètre de sécurité a été levé, et les élèves ont tous été autorisés à rentrer chez eux.

« Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête pour déterminer qui est à l’origine de cette fausse alerte à la bombe », a indiqué la porte-parole du parquet. Ce dernier rappelle par ailleurs que les fausses alertes à la bombe sont passibles de lourdes peines, allant de trois mois à deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 400 à 2.400 euros.

Une vague d’alertes à la bombe dans plusieurs établissements scolaires bruxellois et du Brabant wallon du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE), avait été constatée à la fin du mois d’octobre et au début du mois de novembre. Une réplique s’était produite le 26 novembre, avec une alerte concernant près de 30 écoles, où quelque 10.000 élèves avaient été concernés par les fermetures d’établissements.

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