« Nous ne sommes pas intéressés par l’argent »: Pascal Smet défend la taxe kilométrique
Le secrétaire d’Etat bruxellois Pascal Smet (one.brussels-sp.a) a appelé le gouvernement flamand à aussi introduire une taxe kilométrique intelligente sur son territoire.
Interrogé dans l’émission Terzake (VRT), il a contesté le propos tenus par le ministre flamand des Finances Mathias Diependaele (N-VA) qui estimait que le gouvernement bruxellois était uniquement intéressé par l’argent des navetteurs flamands et wallons. « Si le gouvernement flamand a une autre proposition pour réduire de 25% les embouteillages à Bruxelles, Bruxelles sera heureuse de l’examiner. Nous ne sommes pas intéressés par l’argent« , a-t-il répondu.
Le projet du gouvernement bruxellois d’introduire une taxe kilométrique intelligente à partir de 2022 a suscité un tollé au sein de plusieurs partis, dont la N-VA. Ainsi, le ministre Matthias Diependaele a estimé que le projet bruxellois n’était en aucun cas une « mesure de mobilité verte », mais une « augmentation forfaitaire de la taxe pour les navetteurs flamands et wallons ».
Le secrétaire d’État bruxellois Pascal Smet a marqué son désaccord. Selon lui, il s’agit plutôt d’une « taxe équitable, où chaque conducteur peut décider lui-même combien il doit payer ».
L’ancien ministre bruxellois de la Mobilité a appelé le gouvernement flamand à aussi supprimer la taxe de circulation « démodée, forfaitaire et injuste » et à passer également à une taxation à l’usage. « Il s’agit en effet d’une mesure de mobilité, une mesure dont le président de la N-VA, Bart De Wever, avait estimé en 2017 qu’il s’agissait de la seule proposition viable », a-t-il lancé.