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Masters en médecine : la sagesse a prévalu, se réjouit l’UMONS

L’université de Mons (UMONS) s’est réjouie dimanche de l’accord intervenu la veille au soir au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur l’organisation avec l’ULB d’un Master en médecine dès la rentrée 2024-2025 dans le chef-lieu du Hainaut.

« Après plusieurs semaines de discussions, parfois tendues et à l’issue incertaine, les partenaires de la majorité au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles se sont finalement rangés aux arguments factuels et aux données objectives développés dès le dépôt de leur demande d’habilitation par l’UMONS et l’ULB. Cette demande avait d’ailleurs franchi sans écueil l’étape du conseil d’administration de l’ARES dès le 20 décembre dernier », a indiqué l’institution dans un communiqué.

   « Finalement, la sagesse a prévalu dans ce dossier qui s’est appuyé depuis le début sur des arguments factuels et des données objectives difficilement réfutables« , a ajouté le recteur de l’UMONS, Philippe Dubois. Il se dit convaincu que ce Master sera bénéfique pour le Hainaut, sa jeunesse et l’ensemble de sa population.

   L’UMONS rappelle que l’ajout d’un Master en médecine au Bachelier qui existe déjà n’implique pas d’augmentation du nombre d’étudiants en médecine étant donné le concours d’entrée en FWB.

   Elle affirme qu’il n’y a pas non plus d’augmentation financière significative. La seule augmentation financière effective résultera du coût marginal représenté par les étudiants inscrits en Master en médecine dans une université de taille moyenne comme l’UMONS (qui s’explique par le principe des nombres-plafonds au niveau inscription des étudiants en universités de grande taille vs taille moyenne). L’impact financier de cette augmentation est estimé à un maximum de 450.000 euros sur trois ans, soit un montant annuel de l’ordre de 0,01% du budget 2023 de la FWB.

   L’objectif du Master en médecine conjoint UMONS-ULB est d’augmenter l’accessibilité à la formation de base en Hainaut de manière à pallier la carence par rapport aux autres provinces et de stimuler pendant la formation de base les vocations pour la spécialisation de médecin de famille.

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