Manque de reconnaissance, pression au travail, crise sanitaire: quatre infirmiers et aides-soignants sur dix envisagent de quitter le secteur
Quatre infirmiers et aides-soignants sur dix envisagent de quitter leur secteur d’activité, d’une part en raison de la crise sanitaire (27% invoquent cette raison) et d’autre part par manque d’appréciation (52%).
Les infirmiers et les aides-soignants déclarent pourtant se sentir davantage valorisés dans leur travail par rapport à 2019. Près de la moitié des 1.153 professionnels belges sondés en avril sur leur bien-être au travail disent ainsi se sentir davantage reconnus dans l’exercice quotidien de leur métier par leur famille et leurs amis (48%) et 42% se sentent davantage appréciés par les patients.
Ils ont cependant souvent le sentiment que leur travail n’est pas suffisamment reconnu par la société (72%), tandis que 67% estiment que des améliorations sont encore nécessaires au niveau de la direction des établissements de soins.
À ce manque de considération viennent en outre se greffer les suites de la crise sanitaire, une importante pénurie de personnel et une forte pression au travail. Le vieillissement joue également un rôle puisque, dans les années à venir, un grand nombre d’infirmiers et de soignants prendront leur retraite, relève Express Medical.
Pour le cabinet de recrutement, une rémunération adéquate, une plus grande valorisation et une meilleure attractivité du secteur en général sont les pistes principales pour rendre le travail dans le secteur des soins plus attractif. Il faut également accorder de l’attention à la rétention et à la formation du personnel.
Enfin, les infirmiers de projet, qui ont un contrat fixe et travaillent toujours pendant une certaine période – souvent entre 6 à 9 mois – pour un établissement de soins de santé donné, peuvent aussi participer à la résolution de ce problème, conclut Express Medical.
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