Malgré son coût, le dispositif des titres-services ne doit pas être mis à mal (Jeholet)
Les titres-services coûteront 500 millions à la Wallonie en 2020, rapportait mercredi matin L’Echo sur base d’un premier rapport d’évaluation sur la politique des titres-services commandé par le Forem au consultant Idea.
Ce document vient d’être validé par le gouvernement wallon. « C’est clair que ces titres-services ont un coût et que l’impact budgétaire doit être maîtrisé. Mais il ne faut pas prendre de décisions qui pourraient mettre à mal ce dispositif », a réagi mercredi soir le ministre wallon de l’Economie, Pierre-Yves Jeholet (MR).
« Les titres-services permettent de lutter contre le travail au noir, rapprochent de l’emploi un public qui en est éloigné et répondent à un besoin des ménages. Il ne faudrait pas que des décisions mettent à mal leur philosophie », a indiqué le ministre alors que se pose la question de la « soutenabilité » du système, à terme, pour les autorités wallonnes. « Nous devons veiller à ce que les titres-services restent attractifs pour les ménages tout en maîtrisant l’enveloppe budgétaire », a poursuivi Pierre-Yves Jeholet.
Dans ce cadre, l’exécutif wallon travaille avec le Forem à une évaluation du mécanisme sur l’année 2017, avec une attention particulière portée à la maîtrise budgétaire et à l’impact de différents scénarios. « Je ne prends pas le rapport d’Idea pour argent comptant. J’attends des chiffres plus précis, basés sur l’année 2017 mais il y a de toute façon un équilibre à garder pour ne pas mettre à mal un dispositif qui a tout son sens », a conclu le ministre.