© Belga

Maggie De Block : « L’Open VLD se distingue de la N-VA par son volet social »

La politique la plus populaire de Flandre, Maggie De Block (Open VLD), se dit satisfaite que les gens apprécient son travail. « L’avenir des libéraux n’a jamais été aussi beau » dit-elle.

Dans un nouveau sondage, la Secrétaire d’État Maggie De Block (Open VLD) dépasse pour la première fois Kris Peeters (CD&V) et Bart De Wever (N-VA). « Je suis très contente que les gens apprécient mon travail » a-t-elle déclaré sur Radio 1.

Elle est surtout fière d’être la première femme. « Autrefois, les femmes en politique étaient beaucoup trop souvent utilisées comme « excuses », alors qu’elles ne sont pas là pour rien. Elles fournissent un travail précieux » estime-t-elle.

Acquérir une réputation positive prend du temps

Pour l’Open VLD, cette première place est un coup de pouce à la veille du congrès d’avenir présidé par Maggie De Block.

« Cette dernière année, nous avons gagné près de quatre pour cent, et nous progressons dans tous les nouveaux sondages. Ce n’est pas rien ». Elle souligne que se forger une réputation positive prend du temps. « Mais l’avenir n’a jamais été aussi beau pour les libéraux » ajoute-t-elle.

Pas de copie de la N-VA

Si l’Open VLD souhaite réaliser un bon score pour les élections de 2014, le parti devra se distinguer clairement de la N-VA, qui d’après le sondage, devrait toujours obtenir un résultat gigantesque.

De Block estime que son parti se distingue bel et bien de la N-VA. « Nos programmes ne sont pas du copier-coller. Il y a des points communs… et beaucoup de différences. Nous avons un volet social beaucoup plus développé. Ainsi, nous reconnaissons toutes les formes familiales. Nos propositions concernent également les familles recomposées ».

La politique la plus populaire de Flandre ajoute que son intention n’est pas de continuer à parler des autres partis. « Au congrès nous voulons nous occuper de notre propre histoire et pas celle des autres partis ».

Accueil hivernal

Bien que De Block soit très modeste quant à sa « victoire » dans le sondage, elle se dit satisfaite de l’accueil des sans-abri. Elle regrette vivement que l’accueil hivernal des sans-abri à Bruxelles ait commencé si tard. « Les gens qui sont dans le froid n’ont pas besoin de querelles politiques ».

« J’ai prévu les problèmes. J’ai commencé les préparations de l’accueil hivernal en été. Pour la troisième année consécutive, j’ai organisé une seconde structure, mais celle-ci ne fonctionne évidemment que si la première structure s’ouvre. Comme j’ai prévu une capacité supplémentaire pour les sans-abri, la situation est tout à fait différente d’il y a deux ans lorsque les gens mouraient de froid dans la rue ».

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire