Lydia Peeters ouvre la porte à une taxe kilométrique flamande sous la législature suivante
L’introduction d’une taxe kilométrique en Flandre ne figure pas dans l’accord du gouvernement régional et ne sera dès lors pas mise en oeuvre durant cette législature. La ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters (Open Vld, ) veut toutefois voir si les conditions peuvent être remplies en 2025, sous la législature suivante, a-t-elle indiqué mercredi au parlement flamand.
Le gouvernement bruxellois a fait part de son intention d’introduire dès 2022 une taxe kilométrique intelligente sur le territoire de la région-capitale, réclamant une concertation avec les autres Régions sur cette question. Le point sera à l’ordre du jour du comité de concertation de vendredi.
Cette sortie a relancé le débat sur l’introduction d’une mesure similaire au nord du pays. Le précédent gouvernement flamand avait fait réaliser une étude à ce sujet mais le projet avait finalement été enterré après les élections de mai 2019. L’actuel gouvernement flamand a rappelé qu’il n’avait pas l’intention de l’introduire sous cette législature.
Dans une récente interview au journal ‘Het Belang van Limburg’, Lydia Peeters a rappelé qu’elle était favorable à une telle taxe et qu’elle voulait voir si les conditions pouvaient être remplies pour une implémentation en 2025.
En commission du parlement flamand, la ministre a été invitée à clarifier ces déclarations. « Pour moi et mon parti, une taxe kilométrique intelligente peut se faire. Mais des conditions doivent être remplies. Les navetteurs doivent par exemple disposer d’alternatives suffisantes. Actuellement, ces conditions préalables ne sont pas remplies. » Mme Peeters souhaite la mise en place d’un « calendrier » permettant d’examiner en 2025 si les conditions préalables sont remplies.