09-03-2023, 11:31Mise à jour le: 09-03-2023, 11:32
Ce mercredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et minorités de genre, des milliers de manifestantes ont envahi le centre de la capitale.
A Bruxelles, au matin, différents piquets de grêve se sont érigés. A l’ULB, par exemple, l’entrée était bloquée, l’université inaccesible. L’après-midi, un village féministe était organisé place de l’Albertine, en dessous du Mont des Arts.
Sur les lieux, différents stands de collectifs féministes, une scène et des danses sur le rythme des tambours ont ryhtmé le début de soirée. Des collages féministes ont été disséminés tout le long du parcours de la marche.
Sur les murs de la capitale, on pouvait notamment lire : « IVG pour toustes », « Dépénalisez l’avortement ». Cette année, les organisatrices ont axé les revendications sur les inégalités et violences économiques. Le droit à disposer de son corps, les droits sexuels et à l’avortement, ainsi que des messages de soutien comme « Je te crois » étaient tout aussi présents lors de la marche.
« A qui la rue ? A nous la rue !«
A 18h, la marche a commencé. Les manifestantes ont avancé dans le froid et la pluie, en criant différents chants revendicateurs. Dans la foule dense, certaines demandaient « A qui la rue? », ce à quoi d’autres répondaient : « A nous la rue ! ».
Comme à chaque rassemblement féministe, les manifestantes ont redoublé de créativité pour les slogans. Jeux de mots, dessins, paillettes… Toutes ces pancartes bariolées aux messages variés illustraient les revendications plurielles toutes rassemblées pour manifester en front commun lors de cette journée de lutte pour les droits des femmes et minorités de genre.
1/12
Si le thème de revendications principales des organisatrices cette année étaient les inégalités et violences économiques, les manifestantes dénonçaient tout autant les autres types de violences (ici, sexuelles).
2/12
Tag revendicant la dépénalisation totale de l’IVG (interruption volontaire de grossesse).
3/12
Les milliers de manifestantes ont remonté la rue royale vers le Palais de justice avant de redescendre à la gare Centrale.
4/12
Des danseuses performaient au rythme des tambours. L’ambiance était éléctrique malgré le froid et la pluie.
5/12
Collage du collectif Collages féministes Bruxelles qui collait pendant la marche.
6/12
« On ne nait pas femme mais on en meurt », slogan détournant la phrase culte de Simone de Beauvoir : « On ne nait pas femme mais on le devient », pour dénoncer les féminicides.
7/12
Sourour Abouda avait été retrouvée morte dans une cellule de la police fédérale belge le 12 janvier. Des manifestantes doutent de l’explication donnée par les autorités, et réclament justice et clarté sur les conditions de sa mort.
8/12
La marche a commencé à 18h dans la pluie et s’est terminée aux alentours de 20h, dans le froid.
9/12
Certains supports pour écrire les slogans féministes different des pancartes, outre les tags et les collages, il y a aussi la broderie.
10/12
ancarte témoignant du soutien aux femmes afghanes, dont les droits sont de plus en plus restreints depuis la prise du pays par les Talibans.
11/12
La figure de la sorcière est revenue massivement dans les manifestations. Sur les pancartes, on pouvait lire « Witches are back » ou encore « Le vieux monde au bûcher »
12/12
La chorale du réseau ADES clôture la journée d’actions sur la place de l’Albertine à Bruxelles.
1/12
Si le thème de revendications principales des organisatrices cette année étaient les inégalités et violences économiques, les manifestantes dénonçaient tout autant les autres types de violences (ici, sexuelles).
2/12
Tag revendicant la dépénalisation totale de l’IVG (interruption volontaire de grossesse).
3/12
Les milliers de manifestantes ont remonté la rue royale vers le Palais de justice avant de redescendre à la gare Centrale.
4/12
Des danseuses performaient au rythme des tambours. L’ambiance était éléctrique malgré le froid et la pluie.
5/12
Collage du collectif Collages féministes Bruxelles qui collait pendant la marche.
6/12
« On ne nait pas femme mais on en meurt », slogan détournant la phrase culte de Simone de Beauvoir : « On ne nait pas femme mais on le devient », pour dénoncer les féminicides.
7/12
Sourour Abouda avait été retrouvée morte dans une cellule de la police fédérale belge le 12 janvier. Des manifestantes doutent de l’explication donnée par les autorités, et réclament justice et clarté sur les conditions de sa mort.
8/12
La marche a commencé à 18h dans la pluie et s’est terminée aux alentours de 20h, dans le froid.
9/12
Certains supports pour écrire les slogans féministes different des pancartes, outre les tags et les collages, il y a aussi la broderie.
10/12
ancarte témoignant du soutien aux femmes afghanes, dont les droits sont de plus en plus restreints depuis la prise du pays par les Talibans.
11/12
La figure de la sorcière est revenue massivement dans les manifestations. Sur les pancartes, on pouvait lire « Witches are back » ou encore « Le vieux monde au bûcher »
12/12
La chorale du réseau ADES clôture la journée d’actions sur la place de l’Albertine à Bruxelles.