L’impact de la Belgique sur l’environnement mondial est particulièrement problématique
Si la consommation belge était appliquée à la population mondiale, il faudrait selon le rapport l’équivalent de 4,1 terres pour répondre aux besoins de l’humanité.
La majorité des pays riches créent des conditions de vie délétères et dangereuses pour les enfants du monde entier, selon le dernier rapport « Lieux et espaces : Environnements et bien-être des enfants » publié mardi par l’Unicef. Les comportements de 39 pays y sont analysés, et l’impact de la Belgique sur l’environnement mondial est particulièrement problématique.
Concrètement, le rapport analyse dans quelle mesure ces pays de l’OCDE et de l’UE offrent aux enfants du monde un cadre de vie sain, en s’appuyant sur toute une série d’indicateurs tels que l’exposition à des substances polluantes nocives (pollution atmosphérique, pesticides, humidité du domicile, plomb) ; l’accès à la lumière, aux espaces verts et à des routes sûres ; et les contributions des pays à la crise climatique, à la consommation des ressources et à la production de déchets d’équipements électroniques et électriques (DEEE).
L’Espagne, l’Irlande et le Portugal font globalement figure de bons élèves dans le classement, contrairement à l’Australie, le Canada, les Etats-Unis et la Belgique. « Non seulement la majeure partie des pays riches ne parviennent pas à fournir à leurs propres enfants un cadre de vie sain, mais pire, ils contribuent à la destruction de celui d’autres enfants, ailleurs dans le monde« , explique Gunilla Olsson, Directrice du Centre de recherche Innocenti de l’Unicef.
Le mauvais score de la Belgique, qui se classe 36e sur les 39 pays, est principalement dû aux émissions de CO2 ainsi qu’au traitement des déchets électroniques et enfin son mode de consommation très élevé. Si la consommation belge était appliquée à la population mondiale, il faudrait selon le rapport l’équivalent de 4,1 terres pour répondre aux besoins de l’humanité.
Le rapport dénonce également le fait qu’en Belgique, 7,8% des enfants vivent avec une concentration excessive de plomb dans le sang et que 8,9% des enfants vivent dans des endroits comportant un risque élevé de pollution aux pesticides. Le manque d’espaces verts et de quartiers adaptés aux enfants dans les grandes villes est également pointé.
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