L’Etat belge obligé de verser plus de 40 millions d’euros à l’Ondraf
L’État belge est obligé de verser plus de 40 millions d’euros à l’Ondraf, la société chargée de la gestion des déchets nucléaires. Cette somme aurait dû théoriquement être logée chez Hedera.
L’État belge se retrouve obligé de verser plus de 40 millions d’euros à l’Ondraf, la société chargée de la gestion des déchets nucléaires, écrit L’Echo.
Cette somme aurait dû théoriquement être logée chez Hedera. Le problème est que cette société, en train d’être mise sur pied pour accueillir les 15 milliards de provisions qu’Engie doit verser à l’État belge dans le cadre de l’accord sur le nucléaire, n’a toujours pas de comité de direction.
Plusieurs partis de la Vivaldi ont en effet refusé de procéder aux nominations, estimant que la décision revenait au prochain gouvernement. Un premier arrêté royal daté du 25 décembre, et qui vient d’être publié au Moniteur, prévoit dès lors que l’État va verser 38 millions à l’Ondraf pour couvrir le gros des passifs nucléaires pour les trois premiers mois de 2025, vu que « le transfert de la responsabilité financière des passifs nucléaires à charge de l’État fédéral à Hedera n’a pas encore eu lieu ».
Un autre arrêté va suivre, pour un peu plus de 4 millions. Début décembre déjà, Engie mettait la pression, rappelant dans un courrier au gouvernement que l’adhésion de Hedera aux accords conclus autour de la prolongation du nucléaire était une condition nécessaire pour concrétiser le deal, rappelle L’Echo. Faute de nominations en temps utile, le courrier évoquait la possibilité de dommages et intérêts, expliquant en substance que le fait que le gouvernement soit en affaires courantes n’était pas une excuse. Pour le journal, on risque donc de se retrouver en terrain miné, avec l’accord avec Engie à concrétiser, et un Hedera toujours pas opérationnel.