Les taxis poursuivent leurs blocages à Bruxelles pour s’opposer à une ordonnance pro-Uber
Après des perturbations du trafic dans la capitale jeudi encore, d’autres actions, a priori de moindre importance, sont prévues vendredi à compter de 09h00.
A la suite de sa rencontre jeudi en début d’après-midi avec le ministre-président du gouvernement bruxellois Rudi Vervoort (PS), le front commun des taxis a reçu un appel pour convenir d’un rendez-vous vendredi à 12h00 avec la coprésidente du parti Ecolo Rajae Maouane, a indiqué en fin de journée Sam Bouchal, secrétaire général de la Fédération des Taxis Bruxellois (BTF).
Les chauffeurs ont en conséquence renoncé à leur intention de se rendre devant le siège du parti pour réclamer un entretien avec le ministre bruxellois de la Transition climatique, Alain Maron (Ecolo).
Les chauffeurs de taxi se rassembleront vendredi à compter de 09h00 devant le parlement bruxellois, où doit être discuté le projet d’ordonnance « Sparadrap ».
Contrairement au rassemblement de mardi matin à cet endroit, ils n’ont cette fois pas l’intention de garer leurs véhicules dans les rues avoisinantes. Si la circulation devrait toutefois être perturbée à cet endroit, il n’y a pas de blocage d’ampleur prévu comme celui organisé jeudi.
Des actions ponctuelles sont à attendre, selon des représentants du front commun.
Pour M. Bouchal, ce projet d’ordonnance pose le risque de « créer un dangereux précédent ». « Si les membres du parlement optent pour un système individualiste comme le modèle Uber, nous faisons un grand pas dans la direction de la fin du financement de la sécurité sociale, le fondement d’une société civilisée. Quand les plus forts ne soutiennent pas les plus faibles, alors c’est la loi de la jungle qui prédomine », déplore le secrétaire général BTF