Les propalestiniens du PS embarrassent Di Rupo
Dix députés fédéraux (dont Eric Massin, Emir Kir et Julie Fernandez Fernandez), quatre députés wallons (dont Pierre-Yves Dermagne et Latifa Gahouchi) et deux députés bruxellois (Catherine Moureaux et Jamal Ikazban) ont adressé, à l’instigation de la députée fédérale namuroise Gwenaelle Grovonius, une lettre ouverte à Elio Di Rupo, président de leur parti socialiste.
Deux jours avant le départ d’une mission économique en Israël, Elio Di Rupo devait, selon les frondeurs, « prendre position pour l’annulation de cette mission », et faire pression sur le ministre wallon Jean-Claude Marcourt pour qu’il n’y participe plus. L’initiative était vouée à l’échec.
« Lorsqu’Elio Di Rupo a appris l’existence de cette mission, il s’est également interrogé, compte tenu des événements sur place. Il a pris ses renseignements et il apparaît qu’il s’agit d’une mission économique, axée sur la santé et les entreprises actives dans le domaine, sans représentation politique; qu’elle concerne les trois régions du pays; et que cette mission se rend également en Palestine », explique-t-on au Boulevard de l’Empereur, où l’on invite les parlementaires à « nuancer » leur propos.
« Il existe d’autres moyens de s’adresser à Elio que par des lettres ouvertes » s’énerve, en coulisse, un proche pourtant pas proisraélien pour un sou, du président. La discipline de parti n’est plus ce qu’elle était.
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