Les partis nationalistes flamands en tête des dépenses en publicités sur Facebook
Les partis politiques belges, flamands en tête, ont en tout dépensé 4,7 millions d’euros en publicités sur Facebook en 2021, rapportent De Standaard et la RTBF vendredi sur la base d’une enquête réalisée par AdLens, un groupe de chercheurs belges qui cartographient les publicités politiques sur les réseaux sociaux en Europe. La N-VA est de loin le parti le plus dépensier, avec 1,7 millions d’euros engagés.
Avec des dépenses des partis politiques en publicités sur Facebook de l’ordre de 4,7 millions d’euros l’an passé, celles-ci restent relativement stables par rapport à 2020 (4,8 millions). Les partis flamands dominent le classement des dépenses avec la N-VA en largement en tête (1.6 million d’euros, soit 35% de l’ensemble des partis), suivie du Vlaams Belang (environ 882.000), et du PVDA (686.000), Groen (320.000), Vooruit (281.000) et l’Open Vld (229.000).
Le PTB est le premier parti francophone (le parti est unitaire mais ses électeurs se trouvent principalement en Wallonie et à Bruxelles) en termes de dépense sur Facebook qui se présente dans le classement, avec près de 189.000 euros. Il est suivi du CD&V, avec 179.000 euros. Les autres partis francophones ferment le classement, avec le MR d’abord qui a quant à lui consenti en 2021 un peu moins de environ 110.000 euros, le CdH 100.000, Ecolo 37.000, DéFi 14.00 et le PS 10.000.
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Entre 2020 et 2021, quasiment tous les partis ont augmenté les budgets sur les pages personnelles et diminué les budgets sur les pages des partis politiques, relève la RTBF.
C’est à nouveau la N-VA qui domine le classement, avec 339.501 euros consacrés au président Bart De Wever seul. Il dépasse toutes les autres figures politiques et est par ailleurs le politique le plus sponsorisé d’Europe sur Facebook.
Une seule personnalité politique francophone figure dans le top 10 des pages personnelles, il s’agit du président du MR Georges-Louis Bouchez (82.000 euros).
Cette tendance reflète le fait que les partis francophones investissent moins dans les réseaux sociaux que leurs confrères néerlandophones.