Les documents confidentiels saisis dans l’enquête Lumumba peuvent-ils être utilisés? Les juges trancheront la question mercredi
La chambre des mises en accusation de Bruxelles se prononcera mercredi concernant la saisie, en janvier dernier, de documents à la Chambre, ordonnée par la juge d’instruction en charge de l’enquête sur l’assassinat de Patrice Lumumba. Les juges trancheront la question de savoir si ces documents, provenant de la commission d’enquête parlementaire sur cet assassinat, peuvent être utilisés ou non par la justice.
La juge d’instruction s’est présentée au Parlement fédéral, le 18 janvier dernier, avec un mandat de perquisition. Elle a saisi des documents provenant de la commission d’enquête parlementaire sur l’assassinat de Patrice Lumumba, qui a tenu ses travaux entre 2000 et 2001 et qui a conclu à l’implication de responsables politiques belges dans cette affaire. Ce devoir d’enquête s’inscrivait dans le cadre de l’instruction judiciaire, toujours ouverte, concernant l’assassinat du Premier ministre congolais Patrice Lumumba, en 1961, et dans laquelle le fils de ce dernier, François Lumumba, est constitué partie civile.
La présidente de la Chambre, Eliane Tillieux, s’est toutefois opposée à ce que certaines pièces, celles qui sont couvertes par le huis clos, soient emportées. Une solution a été trouvée par la mise sous scellé de ces pièces. La chambre des mises en accusation de Bruxelles doit maintenant statuer sur la question.
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