Le traitement de certains enseignants mal évalué avec un taux d’erreur de plus de 53%
Un sondage de la Cour des comptes révèle un taux d’erreurs important dans l’évaluation de l’exactitude des traitements des enseignants des hautes écoles francophones. Il affecte essentiellement l’ancienneté pécuniaire fixée.
Une extrapolation de ce sondage à l’ensemble du personnel enseignant aboutit, pour l’année 2016-2017, à un taux vraisemblable d’erreurs de 53,7 %. Ce risque concerne de 3.100 à 4.340 professeurs, correspondant à des arriérés de 185.612 euros et à 52.933 euros de traitements indus.
En cause ? « Une absence régulière, sinon générale, de calcul formel de l’ancienneté et une présence trop rare dans le dossier de l’ensemble des états de service valorisables, effectués durant la carrière ou antérieurement. »
La ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR) et l’administration assurent que « tous les efforts nécessaires sont consentis » pour la mise en place d’un système de gestion intégrée de l’enseignement qui devrait permettre, à terme, une meilleure gestion de la paie des professeurs.
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