Le « screening » de sécurité des fonctions sensibles laisse à désirer
Les screenings de sécurité pour des postes sensibles ne sont pas assez appliqués, avertit la Cour des comptes.
En 2018, le gouvernement fédéral promettait de soumettre les personnes exerçant des fonctions « sensibles » ou travaillant dans des endroits « sensibles » (aéroports, centrales nucléaires…) dans davantage de secteurs (énergie, soins de santé…) à un « screening » de sécurité par la police et les services de sécurité. Aujourd’hui, il s’avère que cette promesse n’a quasiment pas été tenue, selon la Cour des comptes. Seules certaines fonctions au sein des institutions européennes ou chez Elia (en raison du risque de black-out) sont aujourd’hui suivies de plus près.
Seul un nombre limité de secteurs, tels que les chemins de fer, les ports et le secteur financier, ont déjà commencé à évaluer les domaines dans lesquels les screenings de sécurité pourraient leur être utiles. « Aujourd’hui, ces contrôles sont principalement utilisés dans nos aéroports et pour un certain nombre de fonctions et d’événements pour lesquels ils se sont développés au fil des ans, mais ils ne sont pas fondés sur une analyse de sécurité globale des lieux et des fonctions pour lesquels ils sont réellement nécessaires dans notre pays », avertit la Cour des comptes. Il est nécessaire d’augmenter de manière conséquente le nombre de screenings et d’assurer une meilleure couverture des risques en Belgique, souligne-t-elle.
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