Le MR favorable à l’apprentissage obligatoire du néerlandais
Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, se dit favorable à l’apprentissage obligatoire du néerlandais dans les écoles francophones. Interrogé par l’association fédéraliste B Plus sur les thèmes institutionnels, il plaide également pour une circonscription fédérale unique dans laquelle le Premier ministre serait élu.
L’accord de gouvernement en Fédération Wallonie-Bruxelles prévoit de lancer un débat sur l’apprentissage obligatoire d’une des deux autres langues nationales (néerlandais ou allemand). Ecolo a déjà pris parti dans ce sens. Jeudi, c’est au tour du président des libéraux qui, lui-même, ne maîtrise pas assez le néerlandais pour s’exprimer couramment dans cette langue.
« Je souhaite également que, du côté francophone, l’apprentissage du néerlandais soit obligatoire. Moi je suis le fruit de cette absence d’obligation et c’est pourquoi je ne veux pas que ça continue. On ne peut pas continuer de décrocher des diplômes universitaires sans avoir eu le moindre cours de néerlandais », a-t-il déclaré.
Très critique sur les réformes successives de l’Etat et défenseur de l’unité nationale, M. Bouchez plaide également pour une circonscription électorale fédérale, thème récurrent des discussions institutionnelles mais qui n’a jamais fait l’objet d’un accord suffisant.
« Je suis également favorable à la circonscription fédérale unique. Mais, je vais plus loin que B Plus, c’est-à-dire que j’estime que le Premier ministre devrait être élu au sein de cette circonscription fédérale. Concrètement cela voudrait dire qu’on pourrait créer un système où celui qui a fait le plus de voix au sein du plus grand parti composerait la coalition. Ou bien, au minimum, cela voudrait dire vous ne pouvez pas devenir Premier ministre si vous n’êtes pas élu dans la circonscription fédérale unique », a-t-il expliqué.
Contrairement au président du PS, Paul Magnette, M. Bouchez ne croit pas en une Belgique à 4 Régions qu’il qualifie de « bêtise » qui va « compliquer la vie des Belges » et empêchera le lien entre Bruxelles et la Wallonie. « Disons que le seul intérêt de la Belgique à quatre, c’est que c’est plus facile encore à diviser par après », a-t-il ajouté.
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