Le MR estime que la présidente de DeFi et présidente du Conseil des femmes n'a pas assez condamné les incidents dont a été victime une délégation du parti libéral présente lors de la manifestation pour le droit des femmes, ce samedi. © Belga

Le MR pourrait demander le retrait de Sophie Rohonyi du Conseil des Femmes

Samedi, lors de la manifestation pour le droit des femmes organisée à Bruxelles, une délégation du MR y a notamment été huée, bousculée et arrosée d’eau, ce qui a contraint les membres du parti libéral francophone à quitter l’événement. Et le président du MR reproche à la présidente de DéFi de ne pas avoir dénoncé suffisamment clairement ces événements.

« On n’a jamais à comprendre la violence. Soit Sophie Rohonyi revient sur ses propos, soit on lui demande son retrait du Conseil des Femmes francophones de Belgique », a affirmé le président du MR, Georges-Louis Bouchez, lundi, dans l’émission Matin Première (RTBF).

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Une déclaration qui fait suite aux incidents qui ont émaillé la manifestation pour le droit des femmes, samedi, à Bruxelles. Une délégation du MR y a notamment été huée, bousculée et arrosée d’eau, ce qui a contraint les membres du parti libéral francophone à quitter l’événement. « On doit défendre toutes les femmes, sans exception. Exclure des gens pour leur appartenance politique, ça en dit beaucoup sur l’état de la gauche et de la démocratie », a répété lundi le président du MR.

Selon ce dernier, Sophie Rohonyi, la présidente de DéFI et du Conseil des Femmes francophones de Belgique n’a pas dénoncé suffisamment clairement ces événements. « Elle dit: il ne faut pas de violence mais la présence du MR était une provocation. C’est le fameux ‘oui mais’. La suite que nous allons donner à ça, c’est que soit elle revient sur ses propos, soit nous demandons son retrait de la présidence du Conseil des Femmes francophones », a insisté M. Bouchez.

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Le président des libéraux est par ailleurs revenu sur l’augmentation du budget de la Défense qu’il appelle de ses vœux. « On ne pourra pas avoir de défense structurelle si on ne fait que des one shot. Il faut un effort de 4,5 milliards pour arriver aux 2% du PIB. Pour ce faire, il y a des opérations qui peuvent être faites rapidement », a-t-il expliqué en évoquant notamment « la vente des bijoux de famille » de l’État. 

Ensuite, « il va falloir rediriger les budgets. On est dans un monde en mutation: il y a des budgets qu’on va devoir rediriger pour assurer notre sécurité. L’État va devoir désinvestir un petit peu des effets d’aubaine. Est-ce qu’on doit continuer à financer des allocations familiales quand on a plus de quatre enfants? Est-ce que l’État doit assumer systématiquement nos choix personnels? Ce sont de vraies questions », a conclu Georges-Louis Bouchez.

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