Le moral des Belges repart à la hausse
Le moral des Belges repart à la hausse, ressort-il mardi du 41e et dernier baromètre de la motivation des Belges en rapport avec la pandémie.
Pour cette enquête, des scientifiques de l’UCLouvain, l’UGent, l’ULB et de la KU Leuven ont interrogé près de 31.500 personnes sur leur motivation à respecter les règles liées au covid et leur bien-être psychologique. Les participants à ce dernier sondage ont répondu à des questions portant sur trois thèmes.
Le premier abordait la motivation, l’adhésion aux règles encore en vigueur et la perception des risques liés au covid. Le deuxième s’intéressait aux besoins et au bien-être de la population, alors que le dernier thème se penchait sur la vaccination. Il ressort que les motivations individuelles des Belges évoluent positivement, notamment grâce aux mesures encore d’application comme le masque obligatoire à l’hôpital. Selon les sondés, ces quelques règles encore existantes font sens et sont donc largement respectées.
La perception des risques a chuté drastiquement depuis mars 2022
Pour ce qui est de la perception des risques, elle a chuté drastiquement depuis mars 2022, tant chez les vaccinés que les non-vaccinés. La disparition du CST a rendu un sentiment de liberté, ce qui a engendré, entre autres, un retour à une certaine autonomie. Grâce à cela, les sentiments de vitalité et de bien-être ont grimpé en flèche ces derniers mois, bien que d’autres craintes comme le conflit ukrainien ou la crise climatique aient pris le dessus chez certaines personnes. Pour ce qui est de la vaccination, ceux qui n’ont reçu qu’une seule dose, voire aucune, ne comptent pas le (re)faire. Par contre, pour les triplements vaccinés, selon le baromètre, ils sont 60% en faveur d’une nouvelle dose. Cette proportion monte même à 80% pour celles et ceux qui ont déjà reçu quatre injections. 80% des personnes interrogées ayant reçu trois doses ou plus, seraient d’ailleurs prêtes à se refaire « piquer » en cas d’apparition d’un nouveau variant.
Du côté des non-vaccinés, le baromètre révèle que les personnes ne se sentent pas menacées par une telle possibilité.
Les chercheurs ont sollicité 31.472 personnes entre le 29 avril et le 15 mai 2022. Parmi ce contingent, on retrouvait 77,11% de néerlandophones, pour 22,89% de francophones. 37% de femmes ont participé à l’enquête, dont l’âge moyen des participants était de 52 ans.
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