Le harceleur de Myriam Leroy renvoyé devant le tribunal correctionnel
La chambre des mises en accusation de Bruxelles a décidé que ce renvoi était justifié, après avoir été saisie en appel.
La chambre des mises en accusation de Bruxelles a estimé que le renvoi devant le tribunal correctionnel de JD, poursuivi pour des faits de harcèlement à l’encontre de la journaliste et autrice Myriam Leroy, était justifié, a appris Le Vif/L’Express.
Contactée, l’avocate de Myriam Leroy a confirmé l’information.
La chambre des mises en accusation avait été saisie en appel par JD, qui estimait que ses très nombreux écrits, ses appels téléphoniques ou ses courriels privés adressés à la journaliste constituaient une opinion, couverte par la liberté d’expression, et relevaient dès lors, le cas échéant, du délit de presse, à juger par une cour d’assises.
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Cette argumentation n’a pas été suivie. La Chambre des mises a en effet estimé que les propos de JD, dont de nombreuses insultes à caractère sexiste proférées entre 2012 et 2017, ne constituaient ni la manifestation d’une pensée ou d’une opinion, fût-elle rudimentaire et simpliste, ni une information.
Dès lors, il n’y a pas lieu, à ses yeux, d’évoquer un délit de presse. Dans la foulée, c’est bien au tribunal correctionnel qu’il revient de se pencher sur ces faits de harcèlement.
En conséquence, la chambre des mises en accusation a renvoyé JD devant le tribunal correctionnel, comme l’avait prôné dans un premier temps la Chambre du Conseil. L’inculpé dispose toujours de la possibilité de se pourvoir devant la Cour de Cassation.
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